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Bruxelles – L’objectif de l’Union européenne, selon le nouveau commissaire européen tchèque Jozef Síkela, est d’aider les pays en développement dans le développement économique et social, créant ainsi de nouveaux emplois. C’est la meilleure façon de lutter contre les causes premières de la migration, a déclaré Síkela lors d’une interview avec des journalistes tchèques à Bruxelles. Le commissaire européen tchèque, qui est en charge du portefeuille du partenariat international, se rendra mercredi 18 décembre pour son premier voyage à l’étranger en Mauritanie. Avec le Premier ministre et les membres du gouvernement locaux, il discutera de nombreux projets que l’UE soutient dans le pays africain, mais ils discuteront également du problème de la migration illégale.
« L’objectif est de créer de la valeur ajoutée dans les pays qui possèdent des richesses en matières premières. Cela signifie la production sur place, l’évaluation sur place, mais aussi l’accès via les corridors de transport au commerce international, aux marchés mondiaux et donc à la création d’emplois, au développement durable, à la richesse économique, ce qui est la meilleure façon de lutter contre les causes premières de la migration, » a déclaré Síkela. Selon lui, la migration a généralement deux raisons : soit le désespoir, soit l’ambition. « Si vous offrez aux gens un avenir durable, qui repose sur le fait qu’ils ont un emploi, ont accès à l’éducation, une perspective dans leur propre pays, alors ils n’ont pas de raison de se lancer dans des aventures où ils risquent souvent leur vie et celle de leurs enfants, » a ajouté le commissaire européen tchèque.
Le concept de la Porte Globale vise, selon Síkela, à « renforcer la position de l’Europe dans les pays partenaires à travers des projets qui se concentrent sur le développement économique et social ». Le premier pays qu’il visitera est la Mauritanie, un partenaire très important de l’UE dans la région du Sahel, qui est en outre actuellement à la tête de l’Union africaine. « Elle joue un rôle très important dans la coordination régionale et, bien sûr, c’est aussi un pays confronté à des problèmes migratoires et qui est dans une certaine mesure un pays de transit pour les migrants qui se dirigent principalement vers les îles Canaries, » a déclaré Síkela. Selon lui, il existe de nombreux projets en Mauritanie que l’UE soutient. Ils concernent par exemple le développement du réseau de transit, la construction d’une ligne électrique de la capitale Nouakchott à la ville de Néma sur une distance de 1400 kilomètres, ou la numérisation de l’économie mauritanienne. (13 décembre)
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