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Paris – Depuis le 1er janvier, les incendies ont ravagé 662.776 hectares de forêts dans l’Union européenne selon les données actualisées dimanche du système européen d’information sur les feux de forêts (EFFIS), qui tient des statistiques comparables depuis 2006 grâce aux images de satellites du programme européen Copernicus.

La France a connu des années pires dans les années 1970, avant les données standardisées européennes. Mais l’année 2022 est la plus grave en 16 ans selon ces chiffres, en grande partie à cause de deux grands brasiers successifs en Gironde, dans le sud-ouest du pays, où des pompiers allemands, polonais ou encore autrichiens sont arrivés cette semaine en renfort.

La situation est également exceptionnelle en Europe centrale: les pompiers ont ainsi mis plus de dix jours en juillet pour maîtriser le plus grand incendie de l’histoire récente de la Slovénie, aidés par une population si mobilisée que le gouvernement a dû demander aux habitants d’arrêter de faire des dons aux pompiers.

Mais la zone la plus frappée par les incendies est la péninsule ibérique. L’Espagne, asséchée comme la France par plusieurs canicules cet été, a vu 246.278 hectares ravagés par les incendies, principalement en Galice dans le nord-ouest. La situation s’est toutefois améliorée avec la baisse des températures.

Le Portugal lutte aussi depuis plus d’une semaine contre un feu dans le géo-parc mondial reconnu par l’Unesco dans la région de la montagne de la Serra da Estrela, qui culmine à environ 2.000 mètres. (15 août)

Nucléaire: l’Union européenne et les Etats-Unis examinent la réponse iranienne

Le chef des négociateurs iraniens Ali Bagheri quitte le palais de Coburg à l’issue des pourparlers sur le nucléaire iranien, le 4 août 2022 à Vienne (Alex HALADA/AFP)

Téhéran – L’Union européenne (UE) et les Etats-Unis ont dit mardi examiner la réponse de l’Iran au texte « final » proposé par l’UE pour relancer l’accord sur le nucléaire, une étape cruciale après des mois de difficiles négociations.

Ces négociations entre l’Iran et les grandes puissances lancées en avril 2021 à Vienne, visent à ressusciter un accord international de 2015, connu sous son sigle anglais JCPOA, qui garantit le caractère civil du programme nucléaire de l’Iran, accusé malgré ses démentis de chercher à se doter de l’arme atomique.

Le « texte final » proposé par l’UE permet le retour des Etats-Unis dans l’accord, dont ils s’étaient retirés unilatéralement en 2018, et la levée des sanctions américaines imposées à l’Iran, à condition que ce pays respecte ses engagements et cesse de dépasser les limites prescrites sur l’enrichissement et les autres activités nucléaires sensibles.

« Nous avons reçu la réponse iranienne hier (lundi) soir. Nous l’étudions et consultons les autres participants du JCPOA et les Etats-Unis sur la voie à suivre », a affirmé à l’AFP un porte-parole de Josep Borrell, chef de la diplomatie européenne et facilitateur des négociations indirectes à Vienne entre l’Iran et les Etats-Unis.

L’Iran, qui a « soumis sa réponse écrite » à l’UE, juge un accord possible « si les États-Unis réagissent avec réalisme et flexibilité », selon l’agence officielle Irna.

Un porte-parole du Département d’Etat a confirmé mardi que les Etats-Unis « avaient reçu par le biais de l’UE les commentaires iraniens et les étudiaient ». (16 août)

Zone euro: croissance du 2e trimestre révisée à 0,6%, l’emploi s’essouffle

Bruxelles – La croissance économique dans la zone euro au deuxième trimestre a été révisée en légère baisse, à 0,6% par rapport au trimestre précédent, ce qui reste une légère accélération, tandis que l’emploi s’essoufflait sur la même période (+0,3%), selon des chiffres d’Eurostat publiés mercredi.

Dans une première estimation publiée fin juillet, l’institut avait d’abord évalué à 0,7% la progression du Produit intérieur brut des 19 pays partageant la monnaie unique, marquant une forte embellie après une croissance de 0,5% au premier trimestre.

En glissement annuel, cela se traduit sur la période avril-juin par une croissance de 3,9% par rapport au 2e trimestre 2021 (contre 5,4% au premier trimestre).

Des performances qui placent la zone euro bien au-delà des Etats-Unis, qui ont vu leur PIB se contracter au 2e trimestre de 0,9% en rythme annualisé, après avoir déjà enregistré un net recul de 1,6% au premier trimestre.

En dépit de la flambée de l’inflation sur fond de guerre en Ukraine et à rebours des inquiétudes des économistes, la zone euro a profité d’une activité toujours soutenue, notamment portée par l’embellie du secteur des services, en particulier du tourisme, grâce à la levée des restrictions liées à la pandémie.

Au sein du bloc européen, la situation reste cependant contrastée, avec une croissance forte en Espagne (1,1% en rythme trimestriel), en Italie (1%) et en France (0,5%), mais atone en Allemagne, première économie européenne (0%), selon les chiffres actualisés d’Eurostat. (17 août 2022)

Pedro Sánchez veut un gazoduc reliant l’Espagne à l’Europe centrale

Madrid – Le Premier ministre espagnol Pedro Sánchez a plaidé mardi en faveur de la construction d’un gazoduc reliant la péninsule ibérique à l’Europe centrale à travers la France, susceptible d’aider à réduire la dépendance vis-à-vis du gaz russe.

Le projet d’un gazoduc traversant les Pyrénées « est quelque chose que le gouvernement espagnol réclame et demande à l’Europe depuis déjà longtemps », a déclaré le dirigeant socialiste à la presse durant une visite sur l’île de La Palma, dans l’archipel espagnol des Canaries.

« Nous espérons que ce rêve devienne bientôt réalité », a-t-il poursuivi, se félicitant des propos tenus la semaine dernière par le chancelier allemand Olaf Scholz, qui avait estimé qu’une interconnexion entre la péninsule ibérique et l’Europe centrale via la France manquait « dramatiquement » à l’Europe.

Un tel gazoduc « contribuerait aujourd’hui grandement à soulager et détendre la situation de l’approvisionnement », avait affirmé le chancier allemand, dont le pays est l’un membres de l’UE les plus dépendants des importations de gaz russe.

M. Sánchez a abondé dans le même sens, en affirmant que « l’Espagne a beaucoup à apporter à l’Europe pour réduire sa dépendance énergétique vis-à-vis de la Russie grâce à notre immense capacité de regazéification », soulignant qu' »un tiers de la capacité totale de regazéification de l’Europe se trouve en Espagne ».

Il se référait au fait que l’Espagne dispose de six terminaux permettant de traiter du gaz naturel liquéfié (GNL) importé par des méthaniers afin de le retransformer en gaz qui peut ensuite être injecté dans le réseau gazier espagnol pour être éventuellement exporté. (16 août 2022)

Cette compilation est une sélection éditoriale basée sur la couverture Europe de l’AFP. La responsabilité éditoriale de cette publication incombe à l’AFP. Elle est publiée le lundi et le jeudi.