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Bratislava – Le financement et la régulation des organisations non gouvernementales (ONG) en Slovaquie deviennent des sujets de plus en plus actuels et débattus. Cependant, le débat doit être professionnel et ne doit pas être mené par les émotions. C’est ce qu’a déclaré Simona Zacharová, commissaire du gouvernement slovaque pour le développement de la société civile, lors d’une conférence de presse vendredi. En 2024, les organisations non gouvernementales en Slovaquie ont souligné à plusieurs reprises que la divulgation obligatoire de tous les donateurs serait contraire au droit de l’UE. C’est ce que rapporte TASR.

Zacharová a annoncé des voyages professionnels à l’étranger, où elle souhaite s’inspirer pour élaborer une législation soutenant la transparence des ONG. Elle a rappelé qu’elle s’était récemment informée à Berlin, en Allemagne, sur l’élaboration d’un cadre juridique visant à assurer la transparence et la responsabilité des ONG. Elle a également discuté de la manière de gérer le soi-disant lobbying des ONG afin qu’il ne cause pas de dommages, mais remplisse bien sa fonction.

Selon elle, pour élaborer une loi efficace concernant la transparence du financement et la lutte contre les actions indésirables du secteur non gouvernemental, il est nécessaire d’acquérir d’autres connaissances spécialisées. C’est pourquoi elle annonce dans les semaines à venir des voyages professionnels aux États-Unis, en Hongrie et en Israël.

« Si nous voulons correctement aborder la transparence et la responsabilité des organisations non gouvernementales à but non lucratif en Slovaquie et que nous n’avons actuellement pas suffisamment d’informations et d’apports spécialisés ici en Slovaquie, il est logique que nous nous tournions vers nos partenaires à l’étranger et que nous leur posions des questions sur leurs connaissances, sur leurs expériences, bons exemples pratiques, » a-t-elle expliqué.

Elle souhaite acquérir des pratiques éprouvées qui « nous aideront à protéger le pays des influences extérieures nuisibles » tout en soutenant les activités des organisations au bénéfice des citoyens. Elle a également souligné que le tiers secteur est l’un des piliers de la démocratie. « Les personnes qui travaillent pour les gens ne doivent pas être étiquetées, stigmatisées ou divisées, mais un système de solutions doit leur être proposé, » a conclu Zacharová.

Les organisations non gouvernementales opérant en Slovaquie, dirigées par Via Iuris, la Fondation Stop Corruption et Transparency International Slovaquie, ont présenté leurs propres propositions l’année dernière en mai pour accroître la transparence de leur financement et leur crédibilité. Elles ont également informé les députés du Conseil national de la République slovaque de leurs propositions par lettre. La proposition actuelle de révision de la loi sur les ONG est, selon elles, en conflit avec le droit de l’Union européenne. (14 février)