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Le gouvernement portugais a déclaré lundi être contre la proposition du chef de la diplomatie de l’Union européenne (UE), Josep Borrell, de suspendre le dialogue politique avec Israël face aux attaques à Gaza, soulignant que “ce n’est pas le moment idéal”.
La position du gouvernement portugais a été transmise à Bruxelles par la secrétaire d’État aux Affaires européennes, Inês Domingos, qui a argumenté avec des “raisons de fond”, car Lisbonne considère que le dialogue “est positif”, mais aussi pour des “raisons de ‘timing’, à un moment où il y a une transition au niveau de l’exécutif de l’UE”.
“En ce moment, nous considérons (…) qu’il est important de préserver le dialogue politique”, a-t-elle déclaré.
En s’adressant aux journalistes portugais à Bruxelles à la fin d’un Conseil des affaires étrangères, lors duquel Josep Borrell a présenté sans succès cette proposition de suspension du dialogue politique avec Tel-Aviv, la responsable a souligné que, pour le moment, “telle est la position”, rappelant que le Portugal, “dans plusieurs circonstances où il est en désaccord avec des gouvernements et des actions de gouvernements, continue à maintenir le dialogue politique”, notamment en maintenant une représentation diplomatique dans ces pays.
“Concernant le Moyen-Orient, le Portugal a eu une position équilibrée qui, d’une part, a condamné certaines actions du gouvernement israélien (…), mais il est également vrai (…) qu’il maintient une position cohérente de considérer qu’il est toujours positif de maintenir un dialogue politique, d’autant plus que le dialogue politique nous permet également d’essayer d’influencer la position de toutes les parties impliquées”, a avancé Inês Domingos.
Aujourd’hui, à son arrivée à la réunion dans la capitale belge, le chef de la diplomatie européenne a défendu une pression accrue sur Israël, par le biais d’une proposition pour suspendre le dialogue politique avec Tel-Aviv, afin de mettre fin à la guerre avec le groupe islamiste palestinien Hamas dans la bande de Gaza, ne voyant pas “de possibilité que cela se produise”.
Josep Borrell a souligné n’avoir “plus de mots” pour qualifier la guerre à Gaza, alors que selon l’Organisation des Nations Unies (ONU), environ 44.000 morts ont déjà été enregistrés, dont 70% sont des femmes ou des enfants, et la majorité des infrastructures du territoire palestinien ont été détruites.
Les ministres des affaires étrangères de l’UE ont débattu aujourd’hui de la proposition du chef de la diplomatie européenne de suspendre le dialogue politique avec Israël, dans les dispositions de l’accord d’association concernant les droits humains, mais comme il s’agit d’un sujet fracturant entre les 27 États membres du bloc, il n’a pas été possible de parvenir à un consensus.
Le chef de la diplomatie communautaire a néanmoins tenu sa promesse de soumettre cette question à la dernière réunion des ministres des affaires étrangères présidée par lui, avant de passer le relais à l’Estonienne Kaja Kallas.
Selon les rapports d’organismes internationaux indépendants, il existe des raisons de croire qu’Israël viole les droits humains et le droit humanitaire international dans ses offensives à Gaza et au Liban.
Le dialogue politique entre l’UE et Israël est prévu dans le cadre de l’association entre Bruxelles et Tel-Aviv.
La proposition de suspension du dialogue politique ne signifie pas, cependant, la suspension de l’accord d’association ou du Conseil d’association avec le pays.
La guerre lancée par Israël contre le Hamas dans la bande de Gaza, après l’attaque terroriste de cette organisation le 07 octobre 2023 dans le sud du territoire israélien, continue de menacer de s’étendre à toute la région du Moyen-Orient, ayant déjà fait au moins 43.736 morts (près de 2 % de la population de l’enclave), dont plus de 17.000 mineurs, et 103.370 blessés, ainsi que plus de 10.000 disparus, selon l’ONU.