Sarajevo, (Fena) – Le projet de l’Union européenne « Protégeons la santé des animaux – pour une vie sûre et saine ! » dont l’objectif est de renforcer le secteur vétérinaire en Bosnie-Herzégovine, a abouti à l’élaboration d’une législation clé qui est déjà prête à être adoptée et mise en œuvre par les autorités compétentes de l’État de Bosnie-Herzégovine.
Lors d’une conférence de presse, les résultats du projet ont été présentés par Antonella Di Sandri, cheffe du département du développement économique et des infrastructures à la Délégation de l’UE en Bosnie-Herzégovine, l’ambassadeur d’Autriche en Bosnie-Herzégovine Georg Diwald, le chef adjoint de la mission de l’Ambassade de France Stephan Maicon, la chargée d’affaires de l’Ambassade de la République de Croatie Zvjezdana Borovac, le chef de projet, le vétérinaire en chef d’Autriche Ulrich Herzog et le directeur adjoint du Bureau/Office de la vétérinaire en Bosnie-Herzégovine, chef de projet de l’État bénéficiaire Pavo Radić.
Ils ont souligné les expériences acquises dans ce domaine, les priorités urgentes, les risques ainsi que les opportunités pour la Bosnie-Herzégovine sur son chemin vers l’UE.
Di Sandri a évalué que le projet a aidé le secteur vétérinaire bosniaque à s’aligner davantage sur les normes de l’UE, renforçant le secteur de la sécurité alimentaire, la santé animale et l’ouverture de nouveaux marchés pour l’exportation, en particulier vers l’UE.
– C’est un grand pas en avant qui a permis aux produits locaux de devenir plus compétitifs et d’assurer la sécurité alimentaire pour tous. Le projet a abouti à l’élaboration d’une législation clé qui est déjà prête à être adoptée et mise en œuvre par les autorités compétentes de l’État – a déclaré Di Sandri.
Elle a rappelé que ce projet est la suite d’une série de projets en Bosnie-Herzégovine dans lesquels l’UE a investi 20 millions d’euros au cours des 15 dernières années pour le secteur vétérinaire, assurant ainsi des fonds pour l’équipement spécialisé et informatique, les véhicules, l’expertise, les vaccins et la formation.
– De cette manière, l’UE souhaite en fait montrer son engagement total à construire un système vétérinaire plus efficace en Bosnie-Herzégovine. Maintenant, c’est à l’État de continuer à travailler là-dessus, de mettre à jour sa législation et d’appliquer ce qui a été construit dans le cadre du projet – a-t-elle souligné.
Il est d’une importance exceptionnelle, a-t-elle souligné, que la Bosnie-Herzégovine accélère ses réformes, aligne ses lois sur l’acquis communautaire de l’UE et établisse des systèmes pour garantir la sécurité des plantes, des animaux et des personnes.
Herzog a rappelé qu’à partir du début du projet en 2020, financé par l’UE à hauteur de trois millions d’euros, de nombreuses activités ont été réalisées visant à atteindre des objectifs importants dans le domaine vétérinaire.
– Nous pouvons dire que le projet a rempli son objectif – il a établi un lien entre ces personnes qui continueront à collaborer – a déclaré Herzog.
Au cours de 300 missions d’experts, plus de 50 projets de textes juridiques et de documents d’application ont été élaborés, ce qui permettra d’améliorer le cadre opérationnel et l’efficacité du service vétérinaire en Bosnie-Herzégovine.
Dans le cadre du projet, environ 100 formations, ateliers et démonstrations pratiques sur le terrain des procédures pertinentes ont été organisés, auxquelles ont participé plus de 1600 agents du service vétérinaire de Bosnie-Herzégovine.
Le directeur adjoint du Bureau de la vétérinaire en Bosnie-Herzégovine et chef de projet Pavo Radić a déclaré qu’ils avaient développé le projet à travers trois composantes – la santé animale, le bien-être animal et les sous-produits d’origine animale.
– L’objectif du projet était de rapprocher la législation bosniaque de celle de l’UE. Aujourd’hui, je peux dire avec certitude que nous avons atteint cet objectif et qu’aujourd’hui en Bosnie-Herzégovine, nous pouvons parler d’une nourriture plus sûre, d’une meilleure protection de la santé animale et d’une meilleure protection de la santé humaine – a souligné Radić.
Le projet a été réalisé par des institutions leaders de trois États membres de l’UE, l’Agence autrichienne pour la santé et la sécurité alimentaire (AGES), le Ministère de l’agriculture et de l’alimentation de la République française, et le Ministère de l’agriculture de la République de Croatie. (24.04)