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This article has been translated by Artificial Intelligence (AI). The news agency is not responsible for the content of the translated article. The original was published by EFE.

Cracovie (Pologne) – Les flux migratoires vers l’Europe ont chuté de 38 % en 2024, le niveau le plus bas depuis 2021, selon le rapport de l’agence européenne des frontières (Frontex), qui souligne néanmoins l’augmentation notable des arrivées aux Canaries.

Le rapport annuel de Frontex montre que les Canaries ont reçu près de 47 000 personnes en 2024, soit 18 % de plus que l’année précédente et le chiffre le plus élevé depuis que l’agence européenne des frontières a commencé à recueillir des données en 2009.

Selon le rapport, l’augmentation de ce nombre d’arrivées a été stimulée par les départs depuis la Mauritanie, bien que la provenance d’autres pays ait diminué, et contraste avec la réduction constatée dans d’autres flux migratoires qui, dans l’ensemble, ont chuté de 38 %, le niveau le plus bas depuis 2021.

La diminution du nombre total de migrants irréguliers est principalement due à une baisse de 59 % des arrivées par la route de la Méditerranée centrale en raison du nombre réduit de départs de Tunisie et de Libye, ainsi qu’à la réduction de 78 % sur la route des Balkans occidentaux après les grands efforts des pays de la région pour ralentir le flux.

Malgré la diminution importante de la première route, celle-ci représente toujours environ 67 000 passages, le deuxième plus élevé de toutes les routes, a indiqué Frontex.

Par ailleurs, par la route de la Méditerranée occidentale, 17 026 migrants irréguliers sont arrivés en Europe tout au long de l’année, soit une augmentation de 1 %.
Le rapport indique que bien que les chiffres de la migration irrégulière en 2024 montrent des progrès, les défis à cet égard persistent.
Ainsi, les réseaux de trafic illicite s’adaptent aux nouvelles circonstances et les flux migratoires peuvent changer rapidement, avertit-il.

De plus, les autorités ont signalé une augmentation de la violence de la part des trafiquants le long de la route des Balkans occidentaux, tandis que l’instabilité croissante dans des régions comme le Sahel continue de stimuler la migration vers l’Europe. (14 janvier)