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Skopje – La dynamique de mise en œuvre de l’agenda de réforme du Plan de croissance pour le pays est bonne, mais pas suffisante, a évalué le ministre des Affaires européennes Orhan Murtezani lors de la présentation d’aujourd’hui des mesures du Plan de croissance pour les Balkans occidentaux et de l’Agenda de réforme 2024-2027 pour la Macédoine du Nord lors d’une conférence de presse conjointe au centre médiatique du gouvernement avec le chef de la Délégation de l’Union européenne à Skopje, Michalis Rokas.
Murtezani a souligné en réponse à une question de journaliste qu’en conformité avec l’Agenda de réforme qui a été approuvé à Bruxelles pour toutes les réformes qui ne seront pas réalisées dans le délai imparti, une période de grâce automatique de 12 mois entrera en vigueur, mais a souligné que cela ne devrait pas être une circonstance atténuante pour nous, car pour chaque période des réformes supplémentaires sont prévues et si nous ne les mettons pas en œuvre à temps, elles s’accumuleront, ce qui à la fin signifierait, dit-il, que nous ne parviendrons pas à les réaliser avec succès.
– Pour l’instant, il n’y a pas de tel retour d’information sur le processus de mise en œuvre. Selon moi, en tant que coordonnateur national, le processus de mise en œuvre est satisfaisant, mais il doit être renforcé, car si jusqu’en décembre nous n’avions que cinq étapes de réforme, d’ici juin nous en avons 16, et d’ici la fin de l’année 45. De plus, il n’y a pas seulement l’Agenda de réforme, il y a d’autres processus qui font l’objet de réformes dans l’État, donc ils doivent tous avancer parallèlement et respecter les délais, a souligné Murtezani.
Interrogé pour savoir s’il est possible, en cas de retard dans les réformes, que ces fonds du Plan de croissance d’une valeur totale de 750,4 millions d’euros soient retirés, compte tenu de l’expérience de l’utilisation des fonds IPA, Murtezani a souligné que depuis le début de son mandat, il a appelé à renforcer la capacité de l’État à utiliser les fonds IPA, et que si nous ne nous engageons pas avec des étapes concrètes, la même chose pourrait nous arriver avec l’Agenda de réforme du Plan de croissance.
– En tant que ministre, j’ai un agenda pour mettre en œuvre ces activités et cela surmonte les problèmes que nous avions avec l’IPA. Pour l’instant, nous avons un signal clair que la dynamique de mise en œuvre est vraiment bonne, mais pas suffisante, car le nombre de réformes doit augmenter.
À la question de savoir où il pense que nous vivons les plus importants retards en matière de réformes, dans quelle institution et quel est le maillon le plus faible, Murtezani a répondu que dans le secteur judiciaire, les réformes progressent un peu plus difficilement, plus lentement et qu’il espère qu’elles prendront de la dynamique. (28 mars 2025)