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Paris – Tout importateur d’objet d’art sera obligé à fournir des documents attestant de la provenance de toute pièce venue d’un pays non-membre de l’UE, afin d’obtenir une licence d’importation pour la revendre, stipule un règlement européen qui entrera en vigueur le 28 juin. 

Il doit compléter, via un système informatique centralisé, celui de 2019 instauré pour lutter contre le financement du terrorisme par le trafic illicite d’objets d’art. Mais il suscite de l’appréhension dans le milieu des marchands d’art et propriétaires de galeries.

« On finira par ne plus rien acheter en dehors de l’Union européenne », s’inquiète Antonia Eberwein, vice-présidente du Syndicat national des antiquaires (SNA), organisation défendant les marchands et les galeries du second marché en France. 

« On risque d’appauvrir le marché des pièces archéologiques mais aussi celui des icônes, de l’art précolombien, indien ou chinois, sans pour autant faire cesser le trafic illicite, par nature invisible et non déclaré », ajoute-t-elle. (3 juin 2025)

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