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Bruxelles – Une réunion extraordinaire des ministres de l’environnement a été convoquée à Bruxelles afin que les pays de l’UE puissent s’accorder sur des objectifs climatiques pour 2035 et 2040. Mais aucun accord n’a été atteint. On doit plutôt se contenter d’une déclaration d’intention commune.
« Une grande déception », estime la ministre suédoise du climat et de l’environnement Romina Pourmokhtari. Elle s’inquiète du fait que ce retard rend plus difficile pour l’UE d’apporter quelque chose de concret à la prochaine grande conférence climatique, la COP30, au Brésil en novembre.
« L’hésitation est un luxe que nous ne pouvons pas nous permettre. Nous avons fait un bon chemin et je ne pense pas qu’une prolongation conduira à un plus grand succès, mais au contraire, diluera à la fois la loi (sur l’objectif de 2040) et notre NDC (sur 2035) en fin de compte », a-t-elle déclaré à Bruxelles jeudi.
Parmi les hésitants, on trouve principalement des pays comme la Hongrie, la Slovaquie et la République tchèque qui disent clairement non à l’objectif de réduction des émissions de 90 % d’ici 2040 proposé par la Commission européenne.
Le commissaire au climat Wopke Hoekstra reste néanmoins optimiste quant à la possibilité de rassembler toutes les volontés.
« Les processus en politique ne sont presque jamais une ligne droite de A à B. Je suis assez convaincu que nous allons résoudre cela dans les semaines à venir », a déclaré Hoekstra.
(18 septembre)