Bruxelles – La politique de cohésion de l’UE doit être directement liée à la construction de la compétitivité. C’est ce qu’a déclaré mardi au correspondant de TASR le président de la région autonome de Bratislava (BSK) et chef de la délégation slovaque à la session plénière d’octobre du Comité des régions à Bruxelles, Juraj Droba.
Juraj Droba a déclaré que dans le cadre du groupe politique Conservateurs et Réformistes européens (ECR) au Comité des régions, il a eu l’occasion de s’exprimer au début de la Semaine des régions au nom du président du groupe ECR au Comité des régions Marc Marsilia. « J’ai présenté une vision de la politique de cohésion, son lien avec la compétitivité. Mon discours portait également sur le fait que les régions et les collectivités locales et régionales doivent être présentes à la table lorsque des décisions sont prises concernant les fonds européens. Actuellement, cela est très centralisé et nous nous y opposons », a-t-il décrit la situation.
Il a ajouté que les représentants des régions ne veulent pas que cette question soit décidée depuis un bureau au gouvernement, au contraire, il est nécessaire que ces décisions soient prises au niveau territorial le plus bas possible. Il a rappelé que son discours a rencontré un grand écho, car il s’agit d’un problème qui préoccupe toutes les régions des États membres de l’UE.
Dans l’après-midi de mardi, la session plénière du Comité des régions dans le bâtiment du Parlement européen à Bruxelles a également abordé la question de la manière dont cette institution peut mieux défendre les intérêts des régions lors de l’élaboration du futur budget à long terme de l’UE pour les années 2028 – 2034 et lors de la répartition des ressources pour les différentes politiques et programmes.
Droba a mentionné à cet égard qu’au nom du Comité des régions, il a été nommé lundi rapporteur pour l’Instrument de connexion de l’Europe (CEF), c’est-à-dire pour le programme de l’UE qui permet de financer la préparation et la réalisation de projets d’intérêt commun dans le cadre de la politique des réseaux transeuropéens (TEN-T) dans les secteurs des transports, de l’énergie, des télécommunications et de la numérisation.
Le CEF fournira aux pays de l’UE 83 milliards d’euros
« Ce sera 83 milliards d’euros qui seront répartis dans un avenir proche. J’ai environ sept mois pour rédiger cet avis. Je devrais présenter cet avis l’année prochaine en mai lors de la prochaine session plénière, où il sera voté », a-t-il expliqué. Il a précisé qu’il s’agira essentiellement d’argent qui sera utilisé pour les infrastructures de transport, d’énergie et numériques. En pratique, cela signifie, selon lui, qu’il s’agit de ressources dont la Slovaquie a la chance de financer la modernisation de ses chemins de fer et la construction d’autoroutes. (14 octobre)