L’investissement s’inscrit dans le cadre du plan ReSourceEU, qui doit permettre de limiter les risques liés à l’approvisionnement en terres rares. L’argent sera destiné à des projets d’extraction, de traitement et de recyclage de matières premières en Europe et dans les pays partenaires.
Au début de l’année prochaine, un « Centre européen pour les matières premières critiques » sera également créé, afin de pouvoir évaluer les besoins et d’aider à la coordination des achats communs et à la constitution de stocks pour garantir l’approvisionnement. Une « plateforme des matières premières » facilitera par ailleurs les efforts des entreprises pour regrouper la demande, acheter conjointement des matières premières et conclure des contrats.
La Commission souhaite également renforcer sa coopération avec des pays tiers partageant les mêmes idées, avec lesquels elle a signé des partenariats stratégiques, comme cela a encore été le cas récemment avec l’Afrique du Sud. Des discussions seront également entamées avec le Brésil.
La présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen a annoncé ReSourceEU en octobre, sur fond de tensions croissantes avec la Chine en raison de restrictions à l’exportation de terres rares. Celles-ci sont d’une importance cruciale pour la production, entre autres, de voitures, de puces et de matériel militaire.
La Chine représente environ 70 pour cent de l’exploitation minière mondiale et 90 pour cent du raffinage de ces matériaux. Des mesures antérieures prises par Pékin ont déjà contraint certaines entreprises européennes à arrêter une partie de leur production.
(Bruxelles, 3 décembre 2025)
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