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Le vice-Premier ministre, chef du ministère de la Défense nationale et président du Parti paysan polonais (PSL) Władysław Kosiniak-Kamysz a annoncé lundi que le PSL continuerait à mener à Bruxelles une offensive contre l’accord avec les pays du Mercosur. Le 7 janvier, le ministre de l’Agriculture Stefan Krajewski participera à de nouveaux entretiens à ce sujet.

Les hommes politiques du Parti paysan polonais – dont le président du parti et le ministre de l’Agriculture – ont organisé lundi, avec des représentants des syndicats agricoles, une conférence de presse concernant l’accord commercial de l’Union européenne avec le bloc des pays du Mercosur.

Kosiniak-Kamysz a déclaré que le Parti paysan polonais avait été le premier milieu politique à s’opposer à cet accord. – Dès le début, nous avons dit qu’on ne pouvait pas accepter de telles conditions, proposées d’un côté par la Commission européenne, de l’autre par les États d’Amérique du Sud – a déclaré le chef des paysans.

Selon lui, les précédents gouvernements acceptaient l’avancement des travaux sur cet accord, tandis que les hommes politiques du Parti paysan polonais affirmaient alors qu’il ne s’agissait pas d’un accord avantageux pour des raisons de sécurité des consommateurs et des agriculteurs polonais. Il a ajouté qu’une fois au gouvernement, le PSL avait convaincu tous les milieux formant la coalition gouvernementale actuelle qu’il valait la peine de changer la politique de leurs prédécesseurs et de ne pas accepter les décisions du Conseil européen.

Kosiniak-Kamysz a déclaré que le PSL continuerait à mener à Bruxelles une offensive visant à bloquer l’accord avec le Mercosur. – Le 7 janvier, le ministre de l’Agriculture Stefan Krajewski mènera des discussions à ce sujet à Bruxelles. À sa demande, une rencontre est également prévue avec les commissaires européens responsables de l’agriculture et du commerce – a souligné le président du PSL.

Krajewski lui-même a indiqué que la réunion organisée le 7 janvier à sa demande et à celle de la ministre de l’Agriculture de la France Annie Gennevard avec le commissaire à l’agriculture et à l’alimentation Christoph Hansen ainsi qu’avec le commissaire au commerce et à la sécurité économique Marosz Szefczovicz devait être consacrée au fait de « prendre encore en compte toutes ces voix qui se sont fait entendre lors des dernières protestations contre l’accord avec le Mercosur à Bruxelles ».

– Nous avons dit que nous ferions tout pour bloquer cet accord défavorable et c’est ce que nous faisons – a déclaré Krajewski, en soulignant qu’il avait mené de nombreux entretiens avec les ministres de l’Agriculture de pays qui protestent également contre cet accord.

À Bruxelles se poursuit la discussion concernant l’accord commercial entre l’Union européenne et les pays du Mercosur (Argentine, Brésil, Paraguay, Bolivie et Uruguay). L’accord doit instaurer des préférences tarifaires pour certains produits agricoles de ces pays, tels que le bœuf, la volaille, les produits laitiers, le sucre et l’éthanol. En échange, les marchés de ces pays s’ouvriront à l’industrie européenne.

L’accord devait être signé en décembre 2025, il est désormais question de janvier 2026. À la mi-décembre, des manifestations d’agriculteurs de différents pays d’Europe, dont la Pologne, l’Italie et la France, ont déferlé sur Bruxelles. Les agriculteurs protestaient notamment contre l’accord, craignant que l’introduction de droits de douane préférentiels sur certains produits agricoles en provenance du Mercosur ne les pénalise.

Lundi dernier, les ambassadeurs de l’Union européenne ont décidé que la décision concernant les clauses de sauvegarde pour les agriculteurs dans l’accord commercial avec le Mercosur, initialement prévue pour ce jour-là, serait reportée à janvier 2026. Selon les informations des médias, l’Union européenne prévoit de signer l’accord commercial avec le bloc des pays d’Amérique du Sud le 12 janvier.

Auparavant, juste après le sommet de l’Union européenne à Bruxelles, le Premier ministre Donald Tusk avait déclaré aux journalistes que la Pologne maintiendrait sa position négative à l’égard de l’accord. Il a ajouté que le report de la signature de l’accord à janvier donnerait à la Commission européenne le temps d’élaborer des garanties supplémentaires. (29.12.2025).