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Berlin – Les présidents Joe Biden et Emmanuel Macron ainsi que le chancelier Olaf Scholz et le Premier ministre Boris Johnson, qui se sont entretenus au téléphone, ont aussi demandé l’envoi « rapide » sur place d’une mission des inspecteurs de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), selon le porte-parole de M. Scholz.

La recrudescence des combats autour de cette centrale nucléaire du sud de l’Ukraine – les deux belligérants se rejetant mutuellement la responsabilité des attaques – a fait resurgir le spectre d’une catastrophe pire que celle de Tchernobyl.

Vendredi, la présidence française a affirmé que le chef de l’Etat russe Vladimir Poutine avait accepté que les inspecteurs de l’AIEA fassent une visite d’inspection à la centrale.

Lors de leurs entretiens dimanche, les quatre dirigeants occidentaux ont également « convenu que le soutien à l’Ukraine dans sa défense contre l’agression russe serait maintenu ». (21 août)

Le prix du gaz européen poursuit sa flambée, fermeture temporaire de Nord Stream

Londres – Le prix européen du gaz a poursuivi sa hausse inexorable vendredi pour finir à un nouveau record en clôture, dopé par la fermeture « pour maintenance » de Nord Stream par le géant russe Gazprom pour plusieurs jours.

La difficulté de l’Union européenne à amasser des réserves suffisantes pour pouvoir se passer des exportations russes pendant l’hiver sans créer de pénurie a fait monter le prix du contrat à terme du TTF néerlandais à 257,40 euros, du jamais vu en fin de séance.

Si Gazprom a affirmé que les livraisons de gaz allaient reprendre après un arrêt du 31 août au 2 septembre, le marché reste nerveux: l’Union européenne accuse Moscou d’utiliser le gaz comme moyen de pression dans le cadre de son invasion de l’Ukraine.

Résultat, le régulateur allemand de l’énergie a signalé jeudi que le pays risque de manquer son objectif de remplissage de ses réservoirs fixé par le gouvernement d’Olaf Scholz.

Le chef du régulateur Klaus Müller a averti que des pénuries étaient à attendre dans certaines régions durant l’hiver, et qu’il ne s’agissait « pas d’un hiver mais d’au moins deux, et le deuxième hiver pourrait être encore plus difficile ».

L’Europe tente dans la douleur de se sevrer du gaz russe, dont l’Allemagne est particulièrement dépendante. (19 août)

Variole du singe: l’EMA autorise la technique d’injection du vaccin intradermique avec une dose moindre

Doses d’Imvanex, vaccin contre la variole du singe, dans un centre de vaccination de Marseille en France (Christophe Simon / AFP)

La Haye – L’ Agence Européenne des médicaments (EMA) a autorisé vendredi une nouvelle technique d’injection du vaccin contre la variole du singe, qui permettra d’immuniser davantage de personnes avec une dose moindre et de prévenir ainsi une éventuelle pénurie.

Les pays européens peuvent désormais administrer le vaccin Imvanex juste sous la couche supérieure de la peau (en intradermique) et non plus en profondeur (en sous-cutané) comme c’est le cas actuellement, et utiliser ainsi seulement un cinquième de la dose, a indiqué l’EMA dans un communiqué.

Cette technique qui utilise une dose plus faible de vaccin produit la même immunité avec un niveau équivalent d’anticorps que l’autre méthode, mais le risque d’irritation de la peau est plus élevé, a averti l’organisme de surveillance basé à Amsterdam. 

« Les autorités nationales peuvent décider, à titre de mesure temporaire, d’utiliser l’Imvanex en injection intradermique à une dose plus faible pour protéger les personnes à risque pendant l’épidémie actuelle de variole du singe, tant que l’approvisionnement en vaccin reste limité », a déclaré l’EMA. 

La commissaire européenne Stella Kyriakides a souligné que cette autorisation était une décision « extrêmement importante car elle permet de vacciner cinq fois plus de personnes avec les stocks de vaccins dont nous disposons » actuellement. (19 août 2022)

Interdire les touristes russes: les Européens en ordre dispersé

Bruxelles – Kiev appelle les Européens à bannir les touristes russes pour punir Moscou de la guerre en Ukraine, mais cette mesure est loin de faire consensus et contredirait la ligne suivie jusqu’à présent par les Vingt-Sept en matière de sanctions. Elle sera discutée lors d’une réunion des ministres des Affaires étrangères de l’UE fin août à Prague.

Le président Volodymyr Zelensky a réclamé aux Occidentaux la fermeture de leurs frontières aux Russes qui doivent « vivre dans leur propre monde jusqu’à ce qu’ils changent de philosophie », dans un entretien le 8 août au Washington Post. Un appel jugé « irrationnel » par le Kremlin.

Plusieurs pays ont pris les devants mais souhaitent une position unifiée de l’UE.

Frontalière de la Russie, la Finlande, qui traite quelque 1.000 demandes de visas par jour, a décidé de réduire à 10% le nombre de visas délivrés aux touristes russes à compter du 1er septembre. 

Depuis la fermeture de l’espace aérien européen en réaction à la guerre, les Russes sont de plus en plus nombreux à se rendre dans ce pays pour transiter vers d’autres Etats de l’UE grâce à des visas Schengen de court séjour (90 jours par période de 180 jours).

La République tchèque, qui occupe la présidence tournante de l’UE, mettra cette question au menu de la réunion des ministres des Affaires étrangères européens les 30-31 août à Prague.

Depuis le déclenchement du conflit, l’UE a suspendu partiellement les facilités de délivrance de visas de court séjour dans le cadre d’un accord UE-Russie, en interdisant l’accès à certaines catégories liées au régime russe (délégations officielles, membres du gouvernement, détenteurs de passeport diplomatique, chefs d’entreprise…).

L’UE a en outre déclaré persona non grata 1.214 responsables, dont le président Vladimir Poutine. (19 août 2022)

Cette compilation est une sélection éditoriale basée sur la couverture Europe de l’AFP. La responsabilité éditoriale de cette publication incombe à l’AFP. Elle est publiée le lundi et le jeudi.