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Bruxelles – TikTok, propriété du groupe chinois ByteDance, avait lancé son nouveau service en France et en Espagne au printemps avant de le suspendre quelques semaines plus tard, à la suite de l’ouverture d’une enquête par Bruxelles qui avait évoqué « des risques graves pour la santé mentale des utilisateurs ». 

« Nous avons obtenu le retrait définitif du programme de récompenses #TikTokLite qui aurait pu avoir des conséquences très addictives », s’est félicité le commissaire européen au Numérique, Thierry Breton sur X.

« Le temps de cerveau disponible des jeunes Européens n’est pas une monnaie d’échange pour les réseaux sociaux », a ajouté l’ancien ministre français.

Soulignant la volonté du groupe de travailler de manière « constructive » avec la Commission européenne, un porte-parole de TikTok a confirmé ce retrait.

Il s’agit d’un succès significatif pour le « Digital Services Act » (DSA), dont l’objectif est de réguler les contenus en ligne en contraignant les grandes plateformes à respecter les lois et à coopérer avec les régulateurs.

La fonction controversée récompense les utilisateurs en échange du visionnage de vidéos ou d’autres actions comme aimer des vidéos et suivre des créateurs de contenus. Ces récompenses sont ensuite échangeables contre des cartes-cadeaux sur des sites partenaires.

La Commission, qui joue le rôle de gendarme du numérique dans l’UE, insiste sur le fait qu’elle « surveillera attentivement » le respect par TikTok des engagements contraignants que la plateforme a proposés.

Elle précise que toute violation de ces derniers « équivaudrait immédiatement » à une violation du règlement sur les services numériques et pourrait donc entraîner des amendes (05.08.2024).

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