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La cheffe de la diplomatie de l’Union européenne, Kaja Kallas, a déclaré que les citoyens serbes « avaient le droit de manifester pacifiquement pour la justice, la bonne gouvernance et, en fait, l’État de droit et l’élimination de la corruption ». Elle était interrogée sur les manifestations étudiantes en cours dans ce pays des Balkans occidentaux par les journalistes de la European Newsroom (ENR).
« Ce sont là aussi des choses que nous attendons d’un pays candidat. »
KAJA KALLAS, CHEFFE DE LA DIPLOMATIE DE L’UE
Les manifestations menées par les étudiants se poursuivent en Serbie depuis plus de trois mois. Elles ont été déclenchées par l’effondrement d’un auvent en béton à la gare de Novi Sad peu après son inauguration en novembre. 15 personnes sont mortes sous les décombres et les étudiants exigent que les autorités rendent des comptes.
L’opposition politique, et en particulier le mouvement étudiant, impute ce désastre à la corruption et estime qu’il y a eu des irrégularités dans l’attribution et l’exécution des travaux.
Plusieurs attaques ont visé des manifestants ; une voiture a été lancée sur une foule d’étudiants. Ces derniers accusent les membres du parti au pouvoir d’en être responsables.
La Serbie a demandé son adhésion à l’UE en 2008 et a obtenu le statut de pays candidat en 2010. Les négociations d’adhésion ont débuté en 2012. « Bien sûr, c’est au peuple serbe de décider de l’avenir de la Serbie », a souligné Kaja Kallas.
Le dialogue entre la Serbie et le Kosovo sous de nouveaux auspices
Dans son entretien avec l’ENR, Kallas a également abordé le dialogue entre Belgrade et Priština, affirmant qu’elle rencontrerait en mars le nouveau représentant spécial de l’UE pour le dialogue entre les deux parties, le diplomate danois Peter Sørensen, afin de déterminer les prochaines étapes.
Mme Kallas a affirmé que les Balkans occidentaux font partie de l’Europe, même s’ils ne font pas partie de l’Union, et que la stabilité de la région est cruciale pour l’UE. Elle a souligné que réduire les tensions était dans l’intérêt de l’UE et qu’elle travaillerait personnellement à ce processus.
« Il est clair que la normalisation des relations est nécessaire pour ces deux pays. S’ils pensent qu’ils peuvent avancer sur la voie européenne sans normaliser leurs relations, alors je ne vois pas comment cela est possible », a déclaré la haute diplomate.
Elle a également observé que les Balkans occidentaux constituent le « voisinage proche » de l’UE : « il est dans notre intérêt que les tensions diminuent » et qu’« ils soient avec nous », a-t-elle ajouté.
Le Kosovo est une ancienne province serbe qui a déclaré son indépendance en 2008. La Serbie ne reconnaît pas son statut d’État. Sa demande d’adhésion à l’UE, déposée en 2022, reste bloquée en raison de l’absence de consensus parmi les Vingt-Sept en raison du refus de cinq pays – Chypre, Grèce, Roumanie, Slovaquie et Espagne – de reconnaître son indépendance.
Le Kosovo a tenu des élections dimanche dernier. Mme Kallas a encouragé la société à attendre de voir comment le prochain gouvernement sera formé et comment des progrès pourront être réalisés. Elle avait déclaré auparavant qu’elle attendait avec impatience la formation d’un nouveau gouvernement au Kosovo pour soutenir son rapprochement avec l’UE.
Cet article est publié deux fois par semaine. Le contenu est basé sur les informations des agences participant à l’ENR.
