Paris – Des « assouplissements » peuvent être étudiés concernant l’interdiction des véhicules thermiques neufs en 2035, mais à condition qu’ils ne remettent « pas en cause » la sortie des énergies fossiles, qui doit rester « la boussole », a indiqué vendredi à l’AFP le ministère de l’Industrie.
Le ministre Marc Ferracci s’était dit « prêt » mercredi à une « réflexion sur des assouplissements » en la matière, sans pour autant s’écarter de l’objectif de décarbonation de 2035, devant les députés d’une commission d’enquête.
« Il faut conserver cet objectif, ce cap de 2035 pour décarboner les véhicules », insiste le ministère. A cette date, les véhicules neufs ne devront plus émettre de CO2, ce qui met de fait hors-jeu les modèles essence et diesel, hybrides compris.
Plusieurs États membres de l’UE comptent profiter de la clause de revoyure de 2026 pour appliquer le principe de « neutralité technologique » permettant à différentes solutions techniques de coexister.
L’Italie par exemple défend l’autorisation des ventes de véhicules neufs roulant au biocarburant, produit à partir de biomasse. (13 juin 2025)
La responsabilité éditoriale de cette publication incombe à AFP.
