Bruxelles – Les constructeurs pourront continuer à vendre une part limitée de voitures neuves équipées de moteurs thermiques ou hybrides, sous réserve de respecter de multiples conditions, notamment de compenser les émissions de CO2 qui découleront de ces « flexibilités », a annoncé la Commission européenne.
En assouplissant l’objectif pour 2035, l’UE ne renonce pas à ses ambitions climatiques, mais adopte une approche « pragmatique » face aux difficultés rencontrées par l’industrie automobile, a défendu le commissaire européen Stéphane Séjourné, qui a piloté ce plan, dans un entretien à l’AFP.
« L’objectif reste le même, les flexibilités sont des réalités pragmatiques au vu de l’adhésion des consommateurs, de la difficulté des constructeurs à proposer sur le marché du 100% électrique pour 2035 », a-t-il affirmé.
Avec cette mesure, l’UE est sur le « bon chemin », a salué le chancelier allemand Friedrich Merz.
A l’inverse, la France « regrette la flexibilité ouverte aux véhicules thermiques », a réagi la ministre de la Transition écologique Monique Barbut auprès de l’AFP. (16 décembre 2025)
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