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Bruxelles – A défaut de trancher, les Vingt-Sept ont validé à Bruxelles une fourchette de baisse de leurs émissions, comprise entre -66,25% et -72,5% par rapport à 1990, et qui sera affinée s’ils trouvent un accord dans les semaines ou les mois qui viennent.

Le Danemark, qui occupe la présidence tournante de l’Union européenne, a proposé ce compromis pour montrer que l’Europe n’a pas renoncé à son « leadership » environnemental, malgré ses divisions.

Il y avait urgence. La présidente de la Commission, Ursula von der Leyen, doit défendre les ambitions climatiques de l’Europe mercredi prochain à New York, en marge de l’Assemblée générale de l’ONU. Et la COP30, la grande conférence de l’ONU sur le climat, démarre le 10 novembre au Brésil.

Mais le document approuvé jeudi après d’âpres négociations entre les ministres de l’Environnement n’est qu’une simple « déclaration d’intention » et pas un engagement ferme.

C’est « loin d’être idéal », mais « c’est la meilleure option » à ce stade, tempère Elisa Giannelli, du think tank E3G. Cela « permet à l’Union européenne de sauver la face au niveau international ». (18 septembre 2025)

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