Paris – Reporters sans frontières a appelé lundi les Etats européens à se mobiliser contre le cyberharcèlement visant les femmes journalistes, l’ONG réclamant « la transposition rapide » de la récente directive de l’UE contre les violences faites aux femmes, qui reconnaît la « gravité spécifique » de cette forme de violence numérique.

Insultes, menaces, montages crapuleux… « De nombreuses femmes journalistes sont victimes de cyberharcèlement à travers le monde, a fortiori celles qui travaillent spécifiquement sur les questions de genre ou les violences sexistes et sexuelles », rappelle RSF dans un communiqué publié à l’occasion de la Journée internationale contre les violences faites aux femmes. 

« Ces attaques répétées et souvent anonymes ont pour but de les décrédibiliser, de les intimider et de les contraindre à abandonner leur travail », souligne l’organisation de défense de la presse.

Dans ce contexte, RSF appelle, au sein de l’Union européenne, « à la transposition rapide d’une récente directive qui reconnaît la spécificité de ces crimes et exige des États membres une réponse pénale adaptée ». (25 novembre 2024)