Paris – Un groupe de réflexion a accusé mardi des géants du transport maritime de facturer à leurs clients des frais supérieurs aux coûts du marché européen du carbone, réalisant ainsi ce qu’il appelle des « marges indues ».
Mais l’un de ces mastodontes, le danois Maersk, s’est élevé contre la méthodologie de cette ONG basée à Bruxelles, Transport & Environnement (T&E), et a défendu sa propre « transparence ».
L’Union européenne a étendu depuis le début de l’année, notamment au secteur maritime, son marché carbone, ce qui contraint les transporteurs à acheter des « permis de polluer » sur le marché européen des quotas d’émissions (ETS).
Or, dans une étude portant sur 500 trajets de porte-conteneurs au départ et à destination du Vieux Continent, T&E a affirmé que « dans près de 90% des cas, les compagnies maritimes facturent à leurs clients des frais supérieurs aux coûts réels du marché carbone » telle que l’ONG l’a calculé.
La responsabilité éditoriale de cette publication incombe à AFP.