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Bruxelles – En outre, des équipes de pompiers d’Allemagne, de Pologne, d’Autriche et de Roumanie sont en route pour soutenir les pompiers français dans le cadre du mécanisme de protection civile de l’UE, a précisé la Commission.

« L’UE est pleinement solidaire lorsqu’un pays est confronté à une situation d’urgence », a souligné dans un communiqué le commissaire européen chargé de la gestion des crises, Janez Lenarcic

« La solidarité européenne est à l’œuvre ! », s’est félicité de son côté le président français Emmanuel Macron dans un tweet en annonçant cette aide européenne.

La Grèce va dépêcher deux Canadair et la Suède deux Air Tractor « dans la journée », a précisé la présidence française. Côté terrestre, l’Allemagne envoie 64 pompiers et 24 véhicules, attendus dès jeudi soir, a-t-elle ajouté. Les renforts polonais – 146 pompiers et 49 véhicules – arriveront vendredi à la mi-journée.

La Commission a également précisé que le satellite Copernicus de l’UE avait été activé par Paris pour recueillir des données essentielles aux premiers intervenants sur les zones brûlées. 

Des milliers de pompiers luttent actuellement en France contre de nouveaux brasiers dans des forêts complètement desséchées par les vagues de chaleur et le manque historique de pluie.

Mercredi soir, huit feux importants brûlaient en France, en Gironde (sud-ouest), dans le Maine-et-Loire (ouest), le Jura (est), la Drôme, l’Aveyron et la Lozère (sud-est), sans compter d’innombrables départs de feux plus petits chaque jour du nord au sud du pays. (11 août)

L’embargo sur le charbon russe entre en vigueur sur fond de tensions énergétiques

Photo d’archive de broyeurs de charbon dans la centrale électrique de Mellach, en Autriche (Joe KLAMAR / AFP)

Bruxelles – L’embargo européen sur le charbon russe entre en vigueur mercredi à minuit, quatre mois après son adoption dans le cadre d’une cinquième salve de sanctions contre Moscou, au moment où l’UE fait face à de vives tensions sur ses approvisionnements énergétiques.

Cet embargo décrété en avril par les Vingt-Sept devient effectif à l’issue d’une période de transition de 120 jours. Seuls les contrats commerciaux conclus avant le 9 avril pouvaient être honorés durant cette période. Il s’agissait de la première sanction de l’UE frappant le secteur énergétique russe. Les Européens ont ensuite décidé fin mai un embargo progressif d’ici fin 2022 sur l’essentiel du pétrole russe.

L’UE importait jusqu’à l’an dernier 45% de son charbon de Russie pour une valeur de 4 milliards d’euros par an, et certains pays (Allemagne, Pologne…) qui l’utilisaient pour leur production d’électricité en étaient particulièrement dépendants.

Alors que la consommation européenne annuelle de charbon, combustible fossile polluant, a chuté de 1.200 à 427 millions de tonnes entre 1990 et 2020, la fermeture de nombreuses mines sur le continent a contribué à accroître la dépendance des Européens aux importations.

Pour la houille, les achats de l’UE à la Russie sont ainsi passés de huit millions de tonnes en 1990 (7% des importations) à 43 millions en 2020 (54%).

Face à la chute des livraisons de gaz russe et au risque de pénurie, plusieurs pays (Allemagne, Autriche, Pays-Bas, Italie) ont annoncé ces derniers mois un recours accru aux centrales électriques au charbon.

Sur les cinq premiers mois de 2022, l’électricité produite à partir de charbon en Allemagne a bondi de 20%, selon le cabinet Rystad.

L’embargo total sur le charbon russe pousse les Européens à s’approvisionner ailleurs — Etats-Unis (environ 17,5% des importations de houille de l’UE au premier semestre), Australie, Afrique du Sud ou encore Indonésie.

Face aux tensions sur les marchés, l’équation s’annonce compliquée pour la Pologne, pays traditionnellement minier mais importateur net de charbon: alors que la production locale s’élevait ces dernières années à environ 55 millions de tonnes par an, le pays devait encore importer environ 12 millions de tonnes dont 10 de Russie. (10 août)

Vilnius retient le transit des marchandises russes qui ont atteint leurs limites

Vilnius – Les chemins de fer lituaniens ont annoncé mercredi qu’ils suspendaient le transit vers Kaliningrad de certaines marchandises russes dont le volume a atteint les limites prévues.

Coincé entre la Pologne et la Lituanie, le territoire russe de Kaliningrad est largement approvisionné par voie ferroviaire à partir de la Russie continentale.

« Les moyennes de certains codes des produits ont déjà été atteintes », a indiqué le transporteur ferroviaire publique lituanien interrogé par l’AFP.

Il s’agit notamment de produits en fer et acier, de bois, d’engrais et d’éthylène glycol. 

« Lorsque la quantité transportée de marchandises spécifiques atteint les moyennes annuelles fixées, les demandes de transport sont rejetées et leur transport n’est pas effectué », a précisé le groupe.

Le transit ferroviaire vers Kaliningrad a repris en juillet, en vertu des « orientations européennes », après avoir été arrêté le mois précédent par Vilnius au nom des sanctions européennes frappant les importations de marchandises russes, suite à l’invasion de l’Ukraine par Moscou.

L’UE a autorisé le transit par rail après des semaines de tensions avec Moscou qui avait qualifié l’attitude lituanienne de « blocus » de l’exclave et menacé de riposter. 

Les orientations européennes permettent néanmoins de contrôler les quantités de marchandises transitant par l’UE afin de s’assurer qu’elles correspondent aux besoins de l’exclave russe. 

La Lituanie calcule leurs volumes sur la base de la moyenne des marchandises transportées par rail au cours des trois dernières années. (10 août 2022)

Covid-19: l’EMA pourrait approuver à l’automne un vaccin Pfizer ciblant des sous-variants d’Omicron

Image d’archive dans un centre de vaccination Covid-19 en France (Fred TANNEAU / AFP)

La Haye – L’Agence européenne des médicaments (EMA) a déclaré mercredi qu’elle visait l’approbation dès l’automne d’un vaccin anti-Covid de Pfizer/BioNTech ciblant deux sous-variants de la souche Omicron se propageant rapidement.

Les sous-lignages d’Omicron BA.4 et BA.5, plus bénins mais plus aisément transmissibles, ont joué dans la hausse des cas de Covid-19 en Europe et aux États-Unis.

Le régulateur européen a déclaré avoir lancé lundi l’examen d’une version adaptée du sérum anti-Covid de Pfizer ciblant ces deux sous-variants, qui échappent plus facilement au système immunitaire que les souches antérieures. 

« L’EMA s’attend à recevoir une demande pour le vaccin adapté BA.4/5 développé par Pfizer /BioNTech, qui sera évaluée pour une potentielle approbation rapide à l’automne », a déclaré un porte-parole de l’EMA dans un courrier électronique. 

Cela devrait arriver « peu de temps après » l’approbation attendue de deux autres vaccins adaptés par Pfizer et son rival Moderna, qui ciblent la souche Covid-19 originale et le sous-variant antérieur BA.1 d’Omicron, a déclaré le porte-parole. 

Pfizer et Moderna avaient déposé des demandes d’approbation distinctes pour ces vaccins le 22 juillet, a déclaré le porte-parole. 

L’EMA a précédemment déclaré que les premiers sérums ciblant Omicron pourraient être approuvés dès septembre.  (10 août 2022)

Cette compilation est une sélection éditoriale basée sur la couverture Europe de l’AFP. La responsabilité éditoriale de cette publication incombe à l’AFP. Elle est publiée le lundi et le jeudi.