Deux rencontres trilatérales en juin et octobre, à Berlin puis Rome, avaient été consacrées à l’approvisionnement de l’UE en matières premières critiques puis à l’intelligence artificielle.
Celle de lundi doit permettre, selon M. Le Maire, « d’affirmer un certain nombre d’ambitions des trois premières économies européennes devant la nouvelle Commission et devant le nouveau Parlement européen ».
Les PIB réunis des trois pays représentent plus de 50% du PIB total de l’UE.
« Il faut être capable d’innover, d’investir, de maîtriser les nouvelles technologies, mais aussi montrer les dents face à des adversaires économiques (notamment la Chine et les Etats-Unis, ndlr) qui ne nous feront au XXIe siècle absolument aucun cadeau », a estimé le ministre.
Pour lui, « le temps de la mondialisation heureuse est fini », au profit d’une « mondialisation de rivalité ». Il compte proposer à la nouvelle Commission une directive pour simplifier les normes européennes.
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