BRUXELLES (ANP/BELGA) – De Wever veut des « garanties juridiques solides » et une « couverture des risques contractuellement établie » par d’autres États membres et éventuellement des pays en dehors de l’UE. Des sources ont déclaré à l’ANP que les garanties proposées plus tôt cette semaine par la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, sont insuffisantes.
Dans une note envoyée lundi aux chefs de gouvernement de l’UE, Von der Leyen a écrit que les États membres de l’UE doivent partager les risques liés à l’utilisation des avoirs russes gelés. La Belgique craint des représailles de la part de la Russie, car les avoirs sont en Belgique.
Ce ne sont pas de nouvelles garanties de la part de Von der Leyen, affirment les sources. De plus, tous les États membres de l’UE doivent être d’accord sur des garanties juridiques étanches, et un engagement de la seule Von der Leyen est insuffisant.
La Commission européenne souhaite utiliser les avoirs russes gelés pour un prêt sans intérêt de 141 milliards d’euros à l’Ukraine. Depuis le début, De Wever a averti des risques de cette « solution innovante », comme la Commission appelle la proposition. C’est un terrain juridique inexploré.
Les États membres, y compris les Pays-Bas, estiment que les préoccupations et objections de la Belgique doivent être prises très au sérieux. Ils affirment cependant que l’Ukraine a rapidement besoin de beaucoup d’argent. La Belgique est d’accord, mais estime qu’il faut explorer d’autres possibilités.
À la demande des chefs de gouvernement de l’UE, la Commission a également examiné cela, mais la préférence de nombreux pays va à l’utilisation des avoirs russes gelés.
(20 novembre 2025)
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