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Les vols de drones au-dessus des aéroports, des installations industrielles et des infrastructures sensibles augmentent en Europe, mais les autorités, qui y voient la main de la Russie, sont confrontées à des difficultés dans le domaine de la détection, de la production d’interférences et de leur abattage en temps de paix.

Le gouvernement allemand a annoncé hier qu’il permettrait à la police d’abattre des drones menaçants, après une multitude de vols au-dessus des aéroports.

En France, des drones ont survolé ces dernières semaines des installations militaires à Mourmelon, mais aussi au Danemark et en Norvège, des drones ont survolé des aéroports forçant l’interruption du trafic aérien. En Belgique, le directeur local de l’industrie de défense Thales a déclaré à Politico qu’il y a aujourd’hui plus de drones qu’il y a deux mois.

« Deux incidents peuvent être dus à une coïncidence. Mais trois, cinq, dix ? Ce sont des opérations de la zone grise contre l’Europe », a déclaré aujourd’hui la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen.

De nombreux responsables européens accusent Moscou d’être derrière ces opérations hybrides menées dans des pays qui soutiennent l’Ukraine et qui n’ont pas de frontières communes avec la Russie ou la Biélorussie.

« À ce stade, cela ne se fait que pour nous provoquer. Cela fait partie des mouvements hostiles des Russes qui essaient de nous humilier », commente une source française.

Il est également difficile de prouver l’implication de Moscou. En France, « depuis quelques semaines, il y a une augmentation des vols de drones au-dessus des installations militaires, des installations industrielles et d’autres infrastructures sensibles. Mais nous ne pouvons pas les attribuer à quelqu’un de spécifique », selon la même source.

Le cadre juridique

Au-dessus des installations militaires de Mourmelon, par exemple, qui s’étendent sur une superficie plus grande que celle de la ville de Paris, « nous pouvons très bien avoir un père qui achète un drone chinois et n’intègre pas les « zones d’interdiction de survol » dans son système, qui ne lit pas l’avis et va le week-end dans une forêt proche et se retrouve dans une zone interdite », dit Thierry Bertier, directeur scientifique de la Fédération Professionnelle des Drones de Sécurité Drone4Sec.

La gestion de ces drones n’est pas facile

Les points nécessitant une protection sont nombreux (installations militaires, installations industrielles sensibles comme celles participant au soutien européen de l’Ukraine contre la Russie, stations énergétiques, infrastructures de transport critiques) et il existe des restrictions juridiques.

En France, « seule une agence gouvernementale peut neutraliser un drone », rappelle une source de sécurité, ce qui exclut le recours à des entreprises de sécurité privées qui utilisent, par exemple, des systèmes d’interférences. Et en Allemagne, le gouvernement doit clarifier l’ambiguïté juridique pour permettre à la police d’abattre des drones menaçants.

De plus, lorsqu’un drone est détecté, comment le neutraliser et accepter les conséquences ou les dommages dans des pays qui sont officiellement en paix ?

« Nous ne sommes plus complètement en temps de paix car nous sommes à la fois en temps de paix et pas si loin du conflit », selon l’amiral Nicolas Vaujour, chef de la Marine nationale française, exprimant son mécontentement face aux obstacles au développement de moyens de défense. « À un moment donné, sommes-nous en train de nous défendre ou non ? ».

Les interférences sont un moyen efficace, mais difficile dans les zones peuplées. « Nous risquons de créer des interférences sur de nombreuses choses », selon Thierry Bertier.

« Les interférences ont un inconvénient. Elles vous empêchent de voir le match PSG-OM », a plaisanté l’amiral Vaujour lors des Rencontres stratégiques de la Méditerranée.

Quant à l’abattage du drone, tirer dessus ou l’intercepter avec un autre drone comporte des risques. Fin septembre au Danemark, les autorités ont décidé de ne pas les abattre pour la sécurité des citoyens.

La chute d’un drone peut causer des dommages. L’abattre avec une arme à feu nécessite de créer un mur de balles, comme le font les soldats ukrainiens contre les drones russes.

« Il est très difficile de toucher un drone aérien », dit un marin d’une frégate française derrière une mitrailleuse de 12,7 lors d’un exercice naval en Méditerranée. Son arme a une portée de 900 mètres contre un drone et tire 500 coups par minute. Parmi ceux-ci, il y a des balles traçantes qui permettent d’ajuster les rafales sur la cible. Un policier avec une telle arme sur l’épaule rencontrerait plus de difficultés. (9/10/25)