Vienne – Une personne intersexuée sur trois a été « agressée physiquement ou sexuellement » au cours des cinq années précédant l’enquête, indique l’Agence des droits de l’UE (FRA) dans le communiqué qui accompagne son rapport évoquant « un groupe extrêmement marginalisé ».
1.920 personnes intersexuées (nées avec des variations innées des caractéristiques sexuelles (…) qui ne correspondent pas à la définition typique de femme ou d’homme) ont été interrogées en ligne dans 30 pays de l’UE et des Balkans occidentaux en 2023.
La FRA note une « augmentation significative (des violences) par rapport à 2019 » et « un taux trois fois plus élevé » que celui de l’ensemble des personnes LGBT+.
Plus de deux répondants sur trois (69%) affirment que la principale raison de cette augmentation réside dans « l’attitude négative et les discours tenus par les hommes politiques ».
Selon le rapport, plus d’une personne sur deux issues de cette « minorité vulnérable » a subi une intervention chirurgicale ou un autre traitement médical pour modifier leurs caractéristiques sexuelles « sans leur consentement éclairé ». (17 septembre 2025)
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