Bruxelles – La Commission européenne a ouvert la voie mercredi à des procédures pour déficits publics excessifs contre sept pays de l’UE, dont la France où les promesses de dépenses se multiplient à dix jours d’élections législatives.
A Bruxelles, on s’est refusé à tout commentaire sur la situation politique française. Le commissaire à l’Economie Paolo Gentiloni s’est dit « très confiant » dans le fait de pouvoir négocier avec les pays sous procédure « un chemin d’ajustement ». « Il ne faut absolument pas dramatiser cela », a-t-il souligné.
Ces procédures sont « justifiées » pour l’Italie (déficit représentant 7,4% du PIB en 2023), la Hongrie (6,7%), la France (5,5%), la Pologne (5,1%), la Slovaquie et Malte. La Roumanie (6,6%) était déjà sous le coup de cette procédure disciplinaire depuis 2019.
Formellement, l’exécutif européen proposera aux Etats membres d’ouvrir les procédures lors d’une prochaine réunion des ministres des Finances de l’UE le 16 juillet. (19.06.2024)
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