Bruxelles – Les dirigeants de 19 pays de l’Union, y compris le chancelier allemand Friedrich Merz, le président français Emmanuel Macron et le Premier ministre tchèque Petr Fiala, demandent à l’Union européenne de vérifier, de limiter et de réduire sa réglementation dans l’intérêt de maintenir sa compétitivité. Les représentants des États membres le mentionnent dans une lettre conjointe adressée au président du Conseil européen Antonio Costa, dont l’AFP a eu connaissance.
Dans une lettre de trois pages, les dirigeants rappellent le rapport de l’année dernière de l’ancien gouverneur de la Banque centrale européenne Mario Draghi sur l’état préoccupant de la compétitivité de l’Union. Draghi avait alors averti que l’UE devait investir d’énormes sommes d’argent dans un délai relativement court pour rattraper les États-Unis.
« Nous voulons préserver l’Union européenne pour ce qu’elle représente – la liberté, la sécurité et la prospérité. Pour ce faire, nous devons changer son cap. Pas juste un peu, mais de manière significative, » déclarent les représentants des pays de l’Union avant le sommet de l’UE de jeudi.
« Trois étapes sont désormais nécessaires : réexaminer, réduire, limiter. Nous appelons à un examen systématique de toutes les réglementations de l’UE afin d’identifier les règles qui sont superflues, excessives ou déséquilibrées, » écrivent les représentants des États membres. Dans la lettre, ils proposent que la Commission européenne réexamine systématiquement le cadre réglementaire de l’UE d’ici la fin de l’année et propose comment éliminer les règles obsolètes ou excessives, tout en souhaitant préserver les objectifs politiques actuels et l’intégrité du marché unique.
« Mettons-nous au travail maintenant. Ajoutons. Un ralentissement n’est pas envisageable, » concluent les dirigeants leur lettre. (21 octobre)