Les libéraux européens doivent expulser le VVD, déclare le chef de groupe.

PARIS/BRUXELLES – Le VVD ne peut pas rester dans le groupe libéral Renew au Parlement européen si le parti néerlandais décide de gouverner avec le PVV de Geert Wilders, affirme le président du groupe Renew. Continuer à collaborer avec le VVD est « pour moi une option qui n’est pas acceptable », déclare la cheffe de groupe Valérie Hayer.

Hayer a exprimé la semaine dernière sa « désapprobation totale et sa profonde préoccupation » concernant l’accord de principe que le VVD a conclu avec le PVV, le NSC et le BBB. Elle n’était pas encore allée jusqu’à montrer la porte au VVD. Mais maintenant que le VVD persiste, « ils ne respectent pas nos valeurs », dit Hayer dans une interview avec la chaîne de nouvelles française BFM TV. Le ‘cordon sanitaire’, l’accord pour ne pas collaborer avec l’extrême droite, « fait partie des valeurs absolues du groupe ». « Ma ligne rouge est claire. »

La Française, qui est engagée dans une lutte électorale acharnée avec le parti de l’allié de Wilders, Marine Le Pen, précise toutefois qu’elle ne décide pas seule de la place du VVD dans le groupe Renew. Elle organise une consultation au sein du groupe le lendemain des élections.

Le chef de liste du VVD, Malik Azmani, insiste sur le fait que le VVD « appartient à la famille libérale européenne ». Il comprend les préoccupations et souhaite « dialoguer avec tous les partenaires ».

(21 mai 2024)