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Une majorité des pays de l’UE se sont mis d’accord lundi, lors d’une réunion ministérielle, pour introduire la possibilité de créer des centres de départ pour les demandeurs d’asile déboutés dans des pays situés en dehors de l’UE.

Cela se fait au moyen d’une modification majeure du règlement de l’UE sur le retour. Il doit permettre que davantage de demandeurs d’asile déboutés puissent être renvoyés chez eux, déclare le ministre des Affaires étrangères et de l’Intégration Rasmus Stoklund (S).

« Trois migrants irréguliers sur quatre qui ont reçu une décision de retour dans l’UE restent ici au lieu de rentrer chez eux.

C’est pourquoi je suis très heureux que nous soyons parvenus à un accord sur un nouveau règlement européen en matière de retour. Je pense que le nouveau cadre réglementaire peut contribuer de manière significative à améliorer les chiffres », déclare Rasmus Stoklund.

Les pays de l’UE affirment dans l’accord que les droits de l’homme doivent être respectés dans les centres de départ situés en dehors de l’UE, et que les personnes ne doivent pas être renvoyées vers des pays où elles risquent la persécution.

La question est donc de savoir s’il est possible de trouver des pays en dehors de l’UE qui soient disposés à accueillir les centres de départ et qui puissent satisfaire aux exigences. Mais si cela réussit, ces centres pourraient avoir une portée considérable.

L’accord prévoit en effet que les centres de départ situés en dehors de l’UE ne doivent pas seulement fonctionner comme des centres de transit pour un retour ultérieur principalement vers le pays d’origine.

Les centres peuvent aussi être la « destination finale » pour les personnes qui ont essuyé un refus d’asile en Europe, indique l’accord.

En d’autres termes, tous les demandeurs d’asile déboutés pourraient en principe être envoyés hors d’Europe, si la création de ces centres aboutit.

L’accord intervient après qu’une majorité des pays de l’UE ont également donné lundi leur feu vert à des centres d’accueil dans des pays tiers.

En théorie, ils doivent accueillir des personnes souhaitant demander l’asile en Europe.

Même les personnes qui viennent en Europe pour demander l’asile doivent, selon l’accord, pouvoir être transférées vers les centres d’accueil situés en dehors de l’UE. Le traitement de la demande d’asile se ferait ainsi en dehors de l’Europe.

Et si cela se termine par un refus, la personne pourrait en théorie être transférée vers un centre de départ en dehors de l’UE.

Parallèlement, les pays de l’UE se sont mis d’accord pour instaurer une liste européenne commune de pays d’origine sûrs, qui en principe n’ouvrent pas droit à l’asile dans l’UE.

Le tout dans le but de limiter l’afflux vers l’Europe et d’assurer des retours plus rapides des personnes qui n’ont pas droit à une protection.

L’accord doit maintenant être négocié avec le Parlement européen avant de pouvoir entrer en vigueur. On s’attend toutefois à ce que cela aboutisse.

La présidence danoise de l’UE prévoit des négociations avant Noël.

Rasmus Stoklund estime que l’Europe est ainsi en passe de franchir une étape très importante vers la reconquête du contrôle de la migration.

Il émet toutefois des réserves, estimant qu’il faudra du temps pour trouver des pays disposés à coopérer et mettre en place des centres d’accueil et de départ qui répondent aux exigences.

« Dans quelques années, il sera clair qu’aujourd’hui est un jour historique. Nous ne pourrons pas le ressentir dès demain. Mais dans quelques années, ce sera évident », déclare Rasmus Stoklund.