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This article has been translated by Artificial Intelligence (AI). The news agency is not responsible for the content of the translated article. The original was published by EFE.

Bruxelles – L’Espagne a été le pays où les ventes de voitures ont le plus augmenté en 2024 parmi les grands marchés de l’Union Européenne, avec une progression annuelle de 7,1 % qui contraste avec les baisses enregistrées en France (3,2 %), en Allemagne (1 %) et en Italie (0,5 %), selon les données publiées aujourd’hui par l’Association Européenne des Constructeurs Automobiles (ACEA).

Dans l’ensemble de l’Union Européenne, comme l’avait annoncé l’ACEA la semaine dernière, les ventes ont légèrement augmenté, s’accroissant de 0,8 % pour atteindre environ 10,6 millions d’unités.

En décembre 2024, les immatriculations annuelles de voitures neuves dans l’ensemble du marché communautaire ont progressé de 5,1 et, de nouveau, l’Espagne a été en tête des ventes au cours du dernier mois de l’année écoulée, avec une « augmentation robuste » de 28,8 %, a ajouté le patronat européen de l’industrie automobile dans un communiqué.

Parmi les quatre principaux marchés automobiles de l’UE, la France a suivi avec une progression de 1,5 %, tandis que l’Allemagne (7,1 %) et l’Italie (4,9 %) ont enregistré des baisses.

Véhicules électriques

Les ventes de véhicules électriques à batterie, principale option pour décarboniser le parc automobile européen, sont restées en 2024 la troisième option la plus populaire, avec une part de marché de 13,6 % (et de 15,9 % en décembre) pour l’année, dépassant à nouveau le diesel, qui est tombé à 11,8 %.

Les automobiles avec moteur à combustion et essence comme carburant ont conservé le leadership, avec une part de marché de 33,3 %, tandis que les hybrides électriques ont renforcé leur deuxième position, atteignant une part de 30,9 %.

La baisse des ventes de voitures électriques à batterie en décembre 2024, jusqu’à 10,2 %, était principalement due à une « diminution significative en Allemagne (38,6 %) et en France (20,7 %), ce qui a entraîné une réduction du volume de marché en 2024 de 5,9 % par rapport à 2023, pour un chiffre annuel de 13,6 %.

Les immatriculations de voitures hybrides rechargeables dans l’UE ont diminué de 6,8 % dans l’ensemble de 2024 par rapport à 2023, bien qu’elles aient progressé de 4,9 % en décembre, stimulées par les ventes en France (44,9 %) et en Allemagne (6,8 %).

Sur l’ensemble de l’année, elles ont maintenu la même part de marché qu’en 2023, avec 8,3 %.

Les hybrides électriques ont vu leurs ventes augmenter de 33,1 % en décembre, avec une part de marché qui a grimpé à 33,6 %, contre 26,5 % au même mois de l’année précédente, dépassant les immatriculations de voitures à essence pour le quatrième mois consécutif.

Les données consolidées des ventes de voitures en 2024 sont connues un jour après que la Commission Européenne a annoncé que la semaine prochaine, elle entamera un « dialogue stratégique » avec l’industrie automobile pour « sauvegarder l’avenir d’un secteur vital pour la prospérité européenne, tout en progressant dans ses objectifs climatiques et sociaux ».

Ce sera la présidente de l’institution, Ursula von der Leyen, qui dirigera ces échanges avec l’industrie à partir du 30 janvier, avec le soutien du commissaire aux Transports, le Grec Apóstolos Tzitzikóstas, auquel l’Allemande a chargé « d’élaborer un plan d’action pour le secteur, qui bénéficiera de ces discussions ».

Le secteur automobile, qui représente environ 7 % du produit intérieur brut (PIB) de l’UE et génère 13 millions d’emplois, fait face à « une période de transformation significative, impulsée par la numérisation, la décarbonisation, l’augmentation de la concurrence et un paysage géopolitique changeant », tandis que l’Union Européenne a fixé par la loi l’interdiction de la vente de voitures émettant du CO2 à partir de 2035, a rappelé l’Exécutif communautaire.

La semaine dernière, le responsable de Mercedes-Benz et nouveau président de l’ACEA, Ola Källenius, a invité l’UE à entreprendre une « évaluation réaliste » de la situation du marché des voitures électriques, car il y a cinq ans, il était attendu qu’il croisse de 25 % et il n’a augmenté qu’autour de 13 %.

Il a également demandé à ne pas entrer dans une guerre commerciale avec la Chine à propos des véhicules électriques, en référence aux tarifs allant jusqu’à 35,3 % qui sont entrés en vigueur en octobre dernier pour les voitures à batterie importées du géant asiatique. (21 janvier)