STOCKHOLM – L’ECDC « recommande aux autorités sanitaires de maintenir un niveau élevé de planification de leur préparation (…) afin de permettre une détection et une réponse rapides « , a-t-elle précisé vendredi dans un communiqué.
Les premiers cas hors d’Afrique ont été détectés en Suède et au Pakistan cette semaine, l’OMS avertissant que le continent européen devrait connaître davantage de cas importés dans les prochains jours.
La forte augmentation des cas lié à cette épidémie, notamment en Afrique centrale, a poussé l’Organisation mondiale de la santé (OMS) à déclencher mercredi son niveau d’alerte le plus élevé au niveau international.
Au total, 38.465 cas de cette maladie, anciennement connue sous le nom de variole du singe, ont été recensés dans 16 pays africains depuis janvier 2022, pour 1.456 décès, avec notamment une augmentation de 160% du nombre des cas en 2024 comparé à l’année précédente, selon l’agence de santé de l’Union africaine, Africa CDC.
La maladie provoque de la fièvre, des douleurs musculaires et des lésions cutanées ressemblant à des furoncles.
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