Bruxelles – « Il est du droit souverain de l’UE et de ses Etats membres de réglementer les activités économiques sur notre territoire dans le respect de nos valeurs démocratiques », a affirmé mardi la porte-parole de l’exécutif européen, Paula Pinho.
Bruxelles a aussi « fermement réfuté » l’accusation selon laquelle les entreprises américaines étaient délibérément visées par ces règles sur le numérique.
Le président américain a vigoureusement attaqué lundi les pays ou organisations régulant le secteur de la tech, les menaçant de droits de douane et de restrictions à l’exportation.
La Commission a aussi qualifié de « totalement erronées » les accusations de censure lancées par l’administration Trump et les géants de la tech.
De son côté, le gouvernement britannique a défendu mardi l’approche « juste et proportionnée » de sa taxe de 2% sur les services numériques (DST), dans une déclaration sollicitée par l’AFP. Les seuils fixés font qu’en pratique la grande majorité des revenus générés proviennent, selon la presse britannique, de géants américains tels qu’Amazon, Google, Apple ou Meta. (26 août 2025)
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