Paris – « Nous voulons que cette clause soit adoptée et reconnue par les pays du Mercosur avant toute signature de l’accord », a déclaré le ministre Benjamin Haddad dans un entretien avec le Journal du Dimanche (JDD), précisant que la France était en train « d’évaluer » si les garanties protègeraient « efficacement les filières agricoles des perturbations de marché ».
La Commission européenne avait annoncé début septembre des « mesures de sauvegarde », en espérant arracher un feu vert de la France.
« Le deuxième point essentiel, et sur lequel nous voulons un résultat rapide, c’est la nécessité d’avoir une série de clauses miroirs pour que les mêmes normes soient appliquées aux produits européens et aux produits importés », a-t-il ajouté, rappelant que la seule boussole du gouvernement était la défense des agriculteurs « face à la concurrence déloyale ».
Bruxelles escompte obtenir l’aval des Etats européens avant fin décembre. Adopté le 3 septembre 2025 par la Commission européenne, l’accord doit encore être approuvé par les 27 pays membres avant d’entrer en application. (2 novembre 2025)
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