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Bruxelles – L’objectif que l’UE et les pays candidats soient prêts à l’élargissement de l’Union d’ici 2030 est toujours réalisable, a déclaré le président sortant du Conseil européen Charles Michel dans un entretien avec le Centre européen de journalisme (ENR), dont fait également partie l’Agence de presse slovène STA.
« En raison des récents événements géopolitiques, je suis encore ou plutôt plus que jamais convaincu qu’il serait absurde que l’UE n’accélère pas son élargissement », a déclaré Michel dans une interview jeudi à propos de sa déclaration lors du Forum stratégique de Bled en Slovénie l’année dernière, selon laquelle l’UE et les pays candidats devraient être prêts à l’élargissement de l’Union d’ici 2030.
Il a estimé que cet objectif était toujours réaliste, si la volonté politique est là. Les deux parties doivent en effet faire leurs devoirs.
À la lumière des discussions sur une utilisation accrue du vote à la majorité qualifiée plutôt que par consensus au Conseil de l’UE, ce que certains États membres veulent également pour accélérer le processus d’élargissement, il a mis en garde contre le risque d’abandonner les efforts pour rechercher une position unifiée. Cependant, cette question n’est pas en noir et blanc, a-t-il souligné.
« Nous devrions aborder le risque d’abus du droit de veto des États membres. Je pense qu’il serait possible de définir certains principes pour garantir que le droit de veto soit utilisé uniquement en cas de menace sérieuse pour les intérêts nationaux », a-t-il expliqué.
Cela pourrait notamment empêcher certains membres de bloquer l’approche d’un pays candidat en raison d’un différend avec ce dernier, a ajouté l’ancien Premier ministre belge. (25 octobre)
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