Santa Marta (Colombie) – La première journée du sommet en Colombie de la Communauté des États latino-américains et caraïbes (Celac) et de l’Union européenne a débouché notamment sur le rejet de « l’usage de la force », entre critiques voilées à l’égard de Washington et références à des conflits internationaux.
« Nous réitérons notre opposition à l’usage ou à la menace de l’usage de la force et à toute action non conforme au droit international et à la Charte des Nations unies », affirme le texte signé dimanche par 58 des 60 nations présentes, le Venezuela et le Nicaragua s’étant abstenus.
« Nous avons abordé l’importance de la sécurité maritime et de la stabilité régionale dans les Caraïbes », ajoute le document, sans mentionner directement les bombardements américains contre des navires soupçonnés par Washington de transporter de la drogue, qui ont déjà fait 70 morts.
Si la déclaration ne fait pas référence à Donald Trump, c’est parce que « nous n’aurions pas réussi à rallier les pays, tout simplement », a expliqué à la presse la vice-présidente de la Commission européenne et cheffe de la diplomatie de l’Union, Kaja Kallas. (10 novembre 2025)
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