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Stockholm – « Nous sommes dans une situation critique pour la mer Baltique. Malgré des progrès ici et là, la situation générale pour la mer Baltique continue de se détériorer », déclare le commissaire européen à la pêche Costas Kadis lors d’une conférence de presse en lien avec une conférence à Stockholm mardi, où la situation a été discutée par des ministres de l’environnement et de la pêche des pays riverains de la mer Baltique.
Notamment, Kadis met en garde contre les rapports des chercheurs concernant la situation du hareng et du sprat dans la mer de Botnie et le golfe de Botnie.
« Ces stocks sont à quelques-uns des niveaux les plus bas jamais mesurés. Les perdre serait catastrophique », déclare Kadis.
Le commissaire à la pêche espère maintenant des quotas modérés lorsque les ministres de la pêche des pays se réuniront à Luxembourg à la fin octobre pour se mettre d’accord sur les captures de l’année prochaine.
Le gouvernement suédois s’est auparavant opposé à la proposition de la Commission européenne d’interdire la pêche au hareng. Et même si la situation est décrite comme alarmante, un arrêt total de la pêche n’a pas été mis en discussion, déclare le ministre des affaires rurales Peter Kullgren.
« Si c’est difficile pour nous de maintenir les quotas bas, comment pensez-vous que nous pourrions obtenir un arrêt total ? Je ne pense pas que ce soit possible compte tenu de la situation telle qu’elle est ».
La ministre suédoise du climat et de l’environnement Romina Pourmokhtari déclare que tous les participants à la réunion s’accordent à dire qu’il s’agit d’une situation grave.
« Mais sur la manière de gérer cette situation grave, nous ne sommes pas d’accord. La Suède souhaite voir des mesures fortes contre la surpêche, tout comme des mesures fortes contre les phoques et les cormorans », dit-elle à TT.
Elle décrit notamment la Finlande comme un adversaire.
(30 septembre)