sk flag go to the original language article
This article has been translated by Artificial Intelligence (AI). The news agency is not responsible for the content of the translated article. The original was published by TASR.

Bruxelles – La Slovaquie a exprimé jeudi, lors de sa visite au Parlement européen et au siège de la Commission européenne (CE), sa position sur le futur financement du secteur agroalimentaire de l’Union européenne (UE) et sur l’élaboration d’une nouvelle politique agricole commune. C’est ce qu’a déclaré à Bruxelles le ministre de l’Agriculture Richard Takáč (Smer-SD) après une rencontre avec plusieurs eurodéputés slovaques et le commissaire à l’Agriculture Christoph Hansen, rapporte le correspondant de TASR.

Richard Takáč a rappelé que dans les semaines à venir, la proposition de la CE concernant la forme du budget à long terme de l’UE après 2027 et les financements alloués au secteur agroalimentaire, ainsi que la forme même de la politique agricole commune, seront discutés. Il a indiqué que la Slovaquie est mécontente du montant alloué aux agriculteurs slovaques, car le secteur agroalimentaire de l’UE dans son ensemble devrait également disposer de 30 % de ressources en moins.

Dans le cadre de la politique agricole commune, les Slovaques souffriront le plus, en raison du plafonnement des paiements directs aux agriculteurs

Il a ajouté que dans le cadre de la nouvelle politique agroalimentaire commune, les Slovaques souffriront le plus, en raison du plafonnement des paiements directs aux agriculteurs. « Nous considérons cela comme un problème, et c’est pourquoi nous voulons le résoudre dès le début avec les plus compétents », a expliqué le ministre à propos de sa rencontre avec le commissaire Christoph Hansen, qui a été précédée d’une réunion avec la présidente de la Commission du Parlement européen pour l’Agriculture (AGRI) Veronika Vrecionová et d’une rencontre avec plusieurs eurodéputés de Smer-SD, Hlas-SD et République. Takáč a souligné qu’il souhaite également rencontrer des eurodéputés de PS et KDH à ce sujet.

Il considère les discussions au sein du PE comme utiles, car il a pu constater comment la commission AGRI et les eurodéputés perçoivent les propositions de budget à long terme et de politique agroalimentaire. Il a constaté que les propositions de la Commission européenne sont controversées même pour le Parlement européen et que la présidente de la commission AGRI comprend les problèmes qui préoccupent la Slovaquie.

« Pour l’instant, je perçois que, de manière générale, les eurodéputés ne sont pas d’accord avec ces propositions, avec moins d’argent pour l’agriculture et le cadre de la politique agroalimentaire », a-t-il expliqué.

La réunion au siège de la CE avec Hansen a également porté, selon lui, sur ces deux sujets, le commissaire ayant été informé que pour la Slovaquie, la ligne rouge est le plafonnement à 100 000 euros par bénéficiaire final.

« Cela signifierait en Slovaquie la liquidation de 80 % des agriculteurs. Cependant, nous avons trouvé un terrain d’entente. Nous sommes d’accord sur le fait qu’il faut soutenir surtout les agriculteurs qui produisent, cultivent et élèvent des animaux, et qui emploient de nombreuses personnes. C’est ce que veut soutenir le commissaire, et moi aussi, mais nous devons trouver un moyen de livrer les financements. Il peut également envisager que nous plafonnions les paiements en Slovaquie à 100 000 euros, mais que nous remboursions les coûts salariaux surtout aux agriculteurs actifs qui emploient et produisent beaucoup », a expliqué Takáč.

Le ministre a rappelé que Hansen visitera la Slovaquie dans quelques semaines et que ce sera l’occasion de lui montrer certaines grandes fermes, de discuter à nouveau de ces questions ensemble et de chercher des moyens d’aider également les petits et moyens agriculteurs. Et surtout, comment attirer les jeunes dans le secteur de l’agriculture. (2 octobre)