Bruxelles – Les eurodéputés ont approuvé jeudi par 382 voix contre 249 la baisse des ambitions de la loi sur « le devoir de vigilance », en limitant le nombre d’entreprises concernées et en supprimant certaines de leurs obligations.
A rebours de la traditionnelle majorité dite « proeuropéenne », l’alliance de circonstance de la droite (le PPE) avec l’extrême droite a provoqué un tollé au sein des autres groupes.
Le PPE « a torpillé tout compromis modéré », s’est indigné le social-démocrate René Repasi.
Ce vote sonne comme un avertissement pour le camp proeuropéen, au moment où le Parlement commence à se saisir d’une série de textes sur la « simplification » de la vie des entreprises. L’extrême droite a savouré une « grande victoire » jeudi.
Sous peine de sanctions, la loi adoptée en 2024 obligeait les entreprises de plus de 1.000 salariés à prévenir et remédier aux violations de droits humains (travail des enfants, travail forcé, sécurité…) et aux dommages environnementaux tout au long de leurs chaînes de valeur, y compris chez leurs fournisseurs dans le monde. (13 novembre 2025)
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