Bruxelles – Les Vingt-Sept ont validé vendredi une législation imposant aux entreprises de l’Union européenne des obligations pour protéger l’environnement et les droits humains dans leurs chaînes de production à l’échelle mondiale, mais avec un champ d’application plus réduit qu’initialement envisagé.
Eurodéputés et négociateurs des États membres avaient conclu en décembre un accord politique sur ce texte-phare créant un « devoir de vigilance » qui contraint les entreprises à identifier et à corriger les atteintes à l’environnement et aux droits des travailleurs, comme le travail forcé, le travail des enfants, la déforestation, y compris chez leurs sous-traitants, fournisseurs et filiales à l’étranger.
Mais la confirmation formelle s’est fait attendre et pour finalement lever les réserves de plusieurs pays, le champ d’application a été nettement limité et ne vise plus que les entreprises à partir de mille employés avec un CA d’au moins 450 millions d’euros.
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