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Bruxelles (ENR) – La commissaire européenne à l’Élargissement, Marta Kos, s’attend à de grands progrès dans l’élargissement de l’Union européenne au cours des prochaines années, mais elle met en garde contre des forces extérieures cherchant à perturber le processus.

« Pour la première fois de l’histoire, nous sommes confrontés à des forces extérieures perturbatrices qui souhaiteraient voir le processus d’élargissement échouer », a-t-elle déclaré à European Newsroom (ENR) dans une interview publiée mercredi. Sans préciser à qui elle faisait référence, Mme Kos a ajouté : « Elles ne viennent pas seulement de l’Est ».

Interrogée directement sur l’influence des pays tiers et le rôle de Moscou ou de Washington, Kos a souligné que la Commission européenne surveillait les accords tels que celui sur les minéraux et les terres rares négocié par les États-Unis et l’Ukraine, ce qui, a-t-elle averti, pourrait avoir des implications sur le processus d’adhésion ukrainienne.

Au sujet de la possible offre de la nouvelle administration américaine à l’Albanie d’abandonner les négociations avec l’UE en échange d’investissements, elle a répondu qu’elle n’en avait pas connaissance.

La commissaire slovène a souligné que seule l’Union avait la capacité d’intégrer davantage de pays, et a donc une « énorme responsabilité » dans un processus qui mettait également en jeu sa « crédibilité ». « C’est pourquoi nous devons absolument tenir nos promesses. Et c’est pourquoi nous ne pouvons perdre aucun des pays candidats », a-t-elle insisté.

Priorité à la sécurité

Mme Kos a souligné que les changements géopolitiques ont insufflé une nouvelle dynamique au processus d’élargissement. Contrairement aux précédentes vagues d’adhésions, celui-ci comporte désormais une dimension sécuritaire, a-t-elle déclaré.

« Le monde entier est en mouvement, l’Europe tout entière est en mouvement, tout le voisinage est en mouvement. Et la sécurité devient de plus en plus importante ».

« Nous concevons l’élargissement comme le bras politique des garanties de sécurité », a dit Mme Kos. « L’adhésion à l’Union européenne pourrait véritablement constituer un bras politique très puissant de ces garanties de sécurité, », a-t-elle répété.

L’invasion russe de l’Ukraine en février 2022 a remis la sécurité et la défense au premier plan et poussé les Vingt-Sept à renforcer leurs capacités militaires.

Par ailleurs, le président américain Donald Trump a mis en doute à plusieurs reprises les garanties de sécurité offertes à l’Europe par l’OTAN, incitant les membres européens de l’alliance atlantique à prendre davantage les choses en main.

Selon Marta Kos, pour l’instant, l’intégration de l’Ukraine et de la Moldavie à l’OTAN est impossible, mais l’adhésion à l’UE enverrait un message fort.

Elle a jugé « intéressant » de constater que des pays des Balkans comme le Monténégro, l’Albanie et la Macédoine du Nord ont trouvé plus facile d’adhérer à l’OTAN qu’à l’UE. Pour elle, cela pourrait être l’inverse pour la Moldavie et l’Ukraine.

Cet article est publié deux fois par semaine. Son contenu est basé sur les informations des agences participant à l’ENR.