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Bruxelles (ENR) – La commissaire à l’Élargissement de l’Union européenne, Marta Kos, soutient les appels des manifestants serbes à lutter contre la corruption et à renforcer l’État de droit, insistant sur le fait que le pays doit se remettre sur les rails de sa candidature à l’adhésion.

« La Serbie doit être ramenée sur la voie européenne », a déclaré Mme Kos dans une interview accordée à European Newsroom (ENR) publiée mercredi, réalisée avant la confirmation au Parlement de Đuro Macut comme nouveau Premier ministre serbe.

« Ce que nous exigeons de la Serbie dans le cadre de son adhésion à l’UE est quasiment identique à ce que réclament les manifestants serbes », a-t-elle déclaré.

Le pays des Balkans a été secoué par la plus grande vague de troubles depuis les années 1990, avec des manifestations antigouvernementales menées par les étudiants.

Les rassemblements ont débuté en novembre après l’effondrement meurtrier du toit d’une gare, qui a déclenché une vague de colère populaire face à une corruption profondément ancrée. La pression a conduit à la démission de l’ancien Premier ministre et à la chute du gouvernement.

Le président, Aleksandar Vučić, affirme que les manifestations étudiantes menacent la paix et la stabilité et accuse les participants d’être payés par des « agences de renseignement étrangères ».

Ce mois-ci, Vučić a proposé Macut, endocrinologue et novice en politique, pour diriger le gouvernement.

Les négociations d’adhésion de la Serbie en jeu

L’Union a entretenu des relations parfois tendues avec Vučić, car il a maintenu des liens étroits avec la Russie malgré la guerre en Ukraine.

Bruxelles a averti Belgrade du risque de compromettre sa candidature à l’UE, mais se montre prudente quant à l’éventualité de s’aliéner un pays clé de la région instable des Balkans, en cette période de profondes tensions géopolitiques.

Lors de sa rencontre avec Mme Kos et la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, en mars, Vučić a promis une réforme des médias et une réforme électorale, a déclaré la commissaire.

« Si la Serbie remplit ces conditions, il sera bien sûr possible d’aller de l’avant et d’ouvrir le groupe de travail », a-t-elle avancé lorsqu’on lui a demandé si Belgrade pouvait espérer l’ouverture d’au moins un groupe de travail sur l’adhésion cette année et quand elle recevrait le rapport intermédiaire d’évaluation comparative (IBAR), qui mesure les progrès en matière d’État de droit.

Elle a indiqué que l’UE était également en contact avec les organisations de la société civile.

« J’ai demandé à M. Vučić de ne pas compromettre le travail des organisations de la société civile, mais de les aider à s’impliquer dans le processus d’adhésion », a-t-elle déclaré. « C’est une condition préalable, et nous espérons sincèrement que la Serbie se remettra sur les rails. »

Mme Kos a annoncé qu’elle se rendrait à Belgrade à la fin du mois.

Cet article est publié deux fois par semaine. Son contenu est basé sur les actualités des agences participant à l’ENR.