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Bruxelles (ENR) – Une nouvelle vague d’adhésions à l’Union européenne d’ici 2030 constitue une « perspective très réaliste », aux yeux de la commissaire à l’Élargissement Marta Kos, non seulement pour des pays comme l’Albanie et le Monténégro, actuellement considérés comme les favoris du processus, mais aussi pour la Moldavie et l’Ukraine.

Dans un entretien avec European Newsroom (ENR) publié mercredi, Mme Kos a déclaré espérer que la Moldavie et l’Ukraine pourront ouvrir la première série de négociations pendant la présidence polonaise du Conseil de l’Union européenne, qui se termine fin juin 2025.

Par ailleurs, elle s’est dite optimiste quant à une solution au veto de la Hongrie à l’adhésion de Kiev lié au traitement de la minorité hongroise en Ukraine.

Alors que l’Ukraine et la Moldavie progressent rapidement, les pays des Balkans occidentaux attendent depuis des décennies.

La Macédoine du Nord a été l’un des premiers États de l’ex-Yougoslavie à s’engager sur la voie de l’intégration européenne, mais en raison de problèmes internes, et plus encore des blocages imposés par les États membres voisins, elle n’en est qu’au début du chemin.

Son gouvernement cherche à obtenir des garanties sur la fin des blocages liés à des questions bilatérales. Mme Kos a déclaré comprendre sa frustration, mais n’a pas offert de tels engagements.

En comparaison, la commissaire a souligné que les négociations avec le Monténégro pourraient être terminées d’ici fin 2026, tandis que l’Albanie vise à les conclure d’ici 2027.

L’UE reste également engagée envers la Bosnie-Herzégovine, mais se montre de plus en plus inquiète quant aux blocages politiques internes qui freinent les réformes et menacent le progrès du pays sur la voie européenne.

« Je serai probablement la personne la plus heureuse au monde lorsque nous pourrons entamer des négociations avec la Bosnie. Ils le méritent vraiment, le peuple bosnien le mérite », a déclaré Mme Kos, pour qui il est essentiel que les autorités nationales prennent leurs responsabilités.

Elle a également appelé le nouveau gouvernement serbe – qui n’a pas encore été confirmé – à être « pro-européen et favorable aux réformes » afin de faire avancer le processus d’adhésion. La commissaire slovène a annoncé son intention de se rendre à Belgrade fin avril.

L’adhésion à l’UE reste « fondée sur le mérite »

Interrogée sur la possibilité d’assurer une approche équilibrée dans la politique d’élargissement envers les Balkans occidentaux d’une part, et l’Ukraine et la Moldavie d’autre part, Mme Kos a souligné qu’il s’agissait avant tout d’un processus « fondé sur le mérite ».

Elle a insisté sur le fait qu’aucun pays ne serait laissé pour compte. « Nous sommes fermement déterminés à les intégrer. Mais, bien entendu, nous nous en tiendrons au mérite. »

Chaque étape du processus d’élargissement requiert le consensus de tous les États membres, et pour chaque pays candidat, 150 décisions unanimes sont nécessaires.

Selon la commissaire, 14 États membres sont actuellement favorables à la suppression du consensus et au passage à la majorité qualifiée, mais le problème est que même ce changement requiert un consensus.

« Nous verrons s’il est possible d’en trouver davantage prochainement », a déclaré Kos.

Cet article est publié deux fois par semaine. Son contenu est basé sur les actualités des agences participant à l’ENR.