Élections législatives très contestées en Géorgie, présidentielle et référendum sur l’adhésion à l’Union européenne en Moldavie : les deux pays étaient observés attentivement par l’UE dans la perspective de son élargissement, mais ont pris des orientations différentes, à l’issue de scrutins qui auraient été entachés par l’ingérence de la Russie.
Le Parlement européen tient cette semaine sa première session plénière depuis les élections de juin. Les groupes d’extrême droite nouvellement formés montent sur scène et les députés des 27 États membres de l’UE remodèlent l’institution de 720 membres pour la prochaine législature de cinq ans.
L’alliance française de gauche Nouveau Front populaire a remporté une victoire surprise aux élections législatives de dimanche. Certains dirigeants européens accueillent avec soulagement ce résultat en ce qui concerne l’intégration européenne, parce qu’il évite un gouvernement français dirigé par des nationalistes et des eurosceptiques. La France entre désormais dans une période d’incertitude politique alors qu’elle tente de former un nouveau gouvernement.
Dans une interview accordée à l’agence de presse serbe Tanjug, le directeur adjoint et chef du bureau bruxellois d’Europeum, Žiga Faktor, a évalué dans quelle mesure les perspectives d’élargissement de l’Union européenne seront affectées par le résultat des récentes élections européennes.
Italie, France, Allemagne, Autriche : dans un certain nombre de pays de l’UE, les partis de droite et d’extrême droite ont atteint des scores élevés lors des élections européennes de 2024. Mais leur présence accrue aura-t-elle un impact sur l’orientation de la politique de l’UE à Bruxelles ?