La figure de proue de l’extrême droite française, Marine Le Pen, a appelé dimanche à Madrid à faire du 9 juin, date des prochaines élections européennes, « un jour de délivrance et d’espérance » et pronostiqué une « réorientation de l’Union européenne ».
Le 14 mai, les États membres de l’UE ont franchi le dernier obstacle et adopté un pacte controversé et plus strict sur la migration et l’asile, après près d’une décennie de querelles. Il doit entrer en vigueur à partir de 2026. Cependant, 15 pays de l’UE ont déjà exprimé leur volonté de durcir davantage la lutte contre l’immigration clandestine, dans une lettre adressée à la Commission européenne.
Deux organisations non-gouvernementales ont porté plainte contre l’ancien directeur de Frontex, par ailleurs candidat d’extrême droite aux élections européennes, dénonçant sa politique à l’égard des migrants traversant la Méditerranée.
Après plus de dix ans d’attente, la Bulgarie et la Roumanie ont obtenu le feu vert pour rejoindre l’espace européen Schengen, du moins pour la libre circulation aérienne et maritime à partir de mars 2024. Toutefois, certaines restrictions demeurent.
Alors que l’Union européenne et plusieurs États membres s’efforcent de réviser leurs législations sur la migration, la Commission européenne a proposé en novembre un nouveau paquet sur la mobilité des compétences et des talents. Il vise à lutter contre le vieillissement de la population active et à attirer des travailleurs qualifiés de l’intérieur et de l’extérieur du bloc. Il devrait également contribuer à réduire l’immigration clandestine et à créer des voies d’entrée légales dans l’Union.