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Document AFP

Turberry (Ecosse, Royaume-Uni) – Alors que la menace de taxes américaines de 30% dès le 1er août faisait trembler les exportateurs européens, de l’automobile à la pharmacie en passant par le vin, la cheffe de l’exécutif européen s’est déplacée pour rencontrer le président américain, en visite à Turnberry sur la côte ouest de l’Ecosse.

Il s’est écoulé juste un peu plus d’une heure avant que les journalistes, à qui les deux dirigeants avaient précédemment dit avoir « 50% de chance » de se mettre d’accord, ne soient rappelés dans la fastueuse salle de bal du complexe de golf « Trump Turnberry ».

« Nous avons trouvé un accord », annonce le dirigeant républicain, le qualifiant de « plus grand » jamais conclu en matière de commerce, et en y voyant une promesse « d’unité et d’amitié ». La patronne de l’exécutif européen salue, elle, un « bon accord » qui apportera de la « stabilité. »

C’est d’abord Donald Trump qui en explique les contours: des droits de douane de 15% sur les produits européens importés d’une part, l’UE qui s’engage à 750 milliards de dollars d’achats d’énergie – visant notamment à remplacer le gaz russe – et à 600 milliards d’investissements supplémentaires aux Etats-Unis d’autre part.

Les deux puissances ont aussi décidé de lever réciproquement leurs droits de douane sur certains produits stratégiques, dont les équipements aéronautiques, a ensuite précisé Ursula von der Leyen devant la presse. (27 juillet 2025)

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