Bruxelles – Un échange entre la présidente de la Commission et le commissaire hongrois portant sur les soupçons d’espionnage à l’égard de Budapest aura lieu « dès que possible », a affirmé vendredi la porte-parole de l’exécutif européen, Paula Pinho, lors d’une conférence de presse.
Selon une enquête publiée par plusieurs médias européens, la Hongrie de Viktor Orban a tenté d’exercer des pressions sur ses ressortissants travaillant au sein des institutions européennes pour y organiser des opérations d’espionnage entre 2012 et 2018.
Budapest a rejeté ces affirmations, y voyant une « campagne de diffamation ».
Le rôle d’Oliver Varhelyi est particulièrement scruté dans cette affaire. Et pour cause : ce responsable dirigeait la représentation hongroise à Bruxelles à l’époque des faits.
L’exécutif européen avait déjà annoncé jeudi qu’un « groupe interne » serait mis sur pied pour « examiner » ces allégations.
L’ONG Transparency International a toutefois appelé le Parlement européen à mener sa propre enquête. (10 octobre 2025)
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