Bruxelles – La lettre d’invitation aux dirigeants des Vingt-Sept et de pays candidats à l’adhésion ou voisins du bloc a été envoyée de la part du président du Conseil européen Charles Michel et du Premier ministre tchèque Petr Fiala, dont le pays occupe la présidence tournante du Conseil de l’UE.

Outre les Etats membres de l’Union, sont conviés les dirigeants des six pays des Balkans occidentaux (Albanie, Bosnie-Herzégovine, Kosovo, Macédoine du Nord, Monténégro et Serbie), du Royaume-Uni, de la Norvège, de la Suisse, de l’Ukraine, de la Moldavie, de l’Islande, de la Géorgie, de la Turquie, de l’Arménie, de l’Azerbaïdjan et du Liechtenstein. Outre Charles Michel, la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen sera également présente.

La première réunion a lieu au niveau des chefs d’Etat et de gouvernement le 6 octobre à Prague à la veille d’un sommet des Vingt-Sept le 7 octobre.

La CPE vise à discuter de « questions d’intérêt commun » et à « renforcer la sécurité, la stabilité et la prospérité du continent européen », selon la même source, précisant qu’elle avait vocation à se réunir au niveau des dirigeants « une à deux fois par an ». (22 septembre 2022)

Russie: Orban veut une levée des sanctions de l’UE d’ici fin 2022

Budapest – Le Premier ministre nationaliste hongrois Viktor Orban, qui blâme régulièrement les sanctions de l’Union européenne (UE) contre la Russie, veut obtenir leur levée d’ici décembre, et une « consultation nationale » va être lancée sur le sujet.

Lors d’une réunion interne du parti au pouvoir Fidesz, le dirigeant a appelé ses troupes « à faire tout leur possible pour s’assurer que l’Europe lève les sanctions au plus tard avant la fin de l’année », écrit le journal pro-gouvernement Magyar Nemzet, au moment même où Bruxelles en envisage de nouvelles.

Contacté par l’AFP, le gouvernement a « confirmé » les informations de l’article. 

Le Fidesz a parallèlement annoncé le lancement prochain d’une consultation publique, une méthode utilisée depuis 2015 pour dénoncer par exemple la politique migratoire de l’UE, ou encore le versement d’indemnités légales aux détenus et aux Roms. (22 septembre 2022)

Ukraine : l’UE examine de nouvelles sanctions contre la Russie (Borrell)

Nations unies (Etats-Unis) – Le Haut représentant de l’UE pour la politique étrangère Josep Borrell a affirmé mercredi soir que les 27 examinaient de nouvelles sanctions contre la Russie après « l’escalade » annoncée par Moscou.

M. Borrell a fait cette déclaration à l’issue d’une réunion extraordinaire informelle des ministres des Affaires étrangères de l’UE à New York au cours de laquelle ils ont adopté une déclaration condamnant « avec force la dernière escalade de la Russie ».

« Nous allons continuer à augmenter notre aide militaire et étudier de nouvelles mesures restrictives » contre la Russie, a-t-il affirmé. (22 septembre 2022)

Réticences dans l’UE sur la fin du veto en politique étrangère

Bruxelles – La ministre allemande chargée de l’Europe a appelé mardi à mettre fin à la règle de l’unanimité dans la prise de décision au sein de l’UE en politique étrangère, mais l’idée suscite réserves et résistances parmi les Vingt-Sept.

Or l’unanimité est justement requise pour un tel changement de mode de décision.

« Nous devons parvenir à prendre davantage de décisions à la majorité qualifiée, c’est-à-dire qu’il devrait y avoir moins de droits de veto », a déclaré Anna Lührmann, en arrivant à une réunion des ministres à Bruxelles, reprenant une proposition contenue dans l’accord de coalition allemand.

La France est ouverte à une telle idée, de même que quelques autres pays, dont la Suède et l’Espagne. Budapest a en revanche exprimé son opposition. Pour l’Irlande, le sujet n’est pas une priorité, tandis que L’Autriche a exprimé son attachement au principe de l’unanimité sur les sanctions et sur l’adhésion de nouveaux États membres. (20 septembre 2022)

Refoulements de migrants : la Grèce érige « un mur de mensonges », accusent des eurodéputés

Athènes – Le gouvernement grec a érigé un « mur de mensonges » pour nier les renvois systématiques de migrants à ses frontières avec l’appui de l’agence de surveillance des frontières de l’UE Frontex, ont accusé des eurodéputés écologistes en visite à Athènes mardi.

La Grèce « essaie de construire une réalité différente » et élève un « mur de mensonges », a assuré le député européen Erik Marquardt, membre des Verts allemands, lors d’une conférence de presse au lendemain d’une visite avec une délégation d’élus européens des Verts/Alliance libre européenne (ALE) à la frontière terrestre greco-turque (nord-est).

Athènes réfute les allégations de refoulements illégaux, et parfois brutaux, vers la Turquie, malgré de nombreux témoignages de migrants aux médias et à des ONG de défense des droits humains. (20 septembre 2022)

Cette compilation est une sélection éditoriale basée sur la couverture Europe de l’AFP. La responsabilité éditoriale de cette publication incombe à l’AFP. Elle est publiée le lundi et le jeudi.